Va savoir z’ami. Je crois bien que les individus, soit disant plus haut placés que toi, se prennent à croire qu’ils te sont forcément supérieur et qu’évidemment toi pauvre gueux tu ne peux pas comprendre, et puis que tu as tort de toutes façons. Tant dans la vie professionnelle que dans la vie de nos institutions politiques.
En effet récemment je faisais un petit comparatif entre mon licenciement (ça remonte déjà à plus de cinq ans … élément majeur ayant déclenché la création de ce blog) et le déroulement de la partie juridique de l’affaire Woerth-Bettencourt.
Que je t’explique z’ami.
Je me suis fais lourdé pour, essayons de faire simple, avoir perçu de l’argent que je n’aurais pas du. Enfin d’après mon ex-employeur. Car cet argent il me le devait et me l’avait bel et bien accordé en compensation de congés qu’il m’avait tout bonnement demandés de ne pas prendre (et dans le BTP c’est chiant à faire, vu que justement, l'employeur, ce n’est pas lui qui te paie les congés payés … d’où règlement sous forme de « primes » de la période où tu travailles alors que l’on fait croire à la caisse des congés payés que tu es en congés afin qu’elle te paie. Oui je sais on avait dit qu’on allait faire simple … :-))). M’enfin voilà, trois ans après les faits, d’un seul coup d’un seul … cet argent je l’ai volé. Mon ex-employeur n’a jamais accordé cela. D’où coup de pied au cul et mise à la porte pour ce qu’on pourra qualifier « d’abus de bien social ».
Bref « non monsieur cela n’existe pas. Jamais nous n’avons fait cela ».
Tiens tout comme Monsieur Woerth, qui n’a jamais favorisé la famille Bettencourt, n’a nullement appuyé la légion d’honneur de l’homme de confiance (j’en ris rien qu’au titre de l’emploi du dit individu) de Mme Bettencourt (M. de Maistre) qui c’est empressé alors d’embaucher la chère femme d’Eric. Non tout cela mon bon Monsieur Babou ce n’est que « pure calomnie ».
C’est ce moment que je trouve particulièrement écœurant. Ce moment où je sens que l’on est pris de haut par des « petits péteux » qui croient réellement à leurs supériorités. Ce moment où ils revêtent leurs habits de vierges effarouchées, où leur pseudo statut d’être supérieur implique forcément l’honnêteté et la probité.
Oui ces moments me font mal au-dedans de moi. Ils me blessent et me font perdre foi un peu plus à chaque fois (redondance … maître Capello) en l’Homme. Ou du moins dans le système dans lequel nous vivons.
M’enfin … comme se sont des êtres supérieurs (et y croyant !), il ne leur vient même pas à l’idée que l’on puisse venir à douter de leur paroles. Si tant est, qu’ils ne pensent jamais aux diverses preuves pouvant traîner d’ici de là.
Pour mon affaire, malgré le fait d’avoir nettoyé au « karcher » mon dossier en retirant toutes les autorisations concernant les fameuses primes, j’ai dans mon malheur eu la chance qu’une partie soit payée par chèque. Et ça fatalement, ça n’a pas pardonné. Un chèque … une signature … forcément quelque part il a fallut une validation. Après avoir fournit copie du chèque (Pour une fois remercions les banques de garder copies de moult et moult choses … bien que ce fusse payant parfois ;-)) le bal des excuses et explications en bois pouvait commencer. « Oui mais non en fait. M. Babou en fait il avait des soucis financiers, il nous avait demandé une avance ». Ah tiens première nouvelle, j’étais même pas au courant … mais vous avez sûrement une demande … « pas vraiment » … ben je veux mon n’veu, regarde l’état de mon compte à l’époque … j’étais pas vraiment dans le rouge, hein !!!
Bref … on vire rapidement dans le délire, le n’importe quoi. La négation de l’évidence même.
Pareil pour ce cher Eric, « non je ne connais pas ce M. de Maistre. Non je ne suis pas intervenu pour sa légion d’honneur. Ni dans le contrôle (plus que déficient pour le coup) du dossier fiscal de Mme Bettencourt. Je vous dis que ce ne sont que pures calomnies ».
Quelques photos plus tard ainsi que quelques lettres, finalement … « Bon ok ... j’ai du croiser ce M. de Maistre quelques fois … mais c’est confus, je ne m’en rappelle pas vraiment. Ah je lui ai remis la légion d’honneur … mais c’n’est pas moi qui l’ai accordé alors … Ah je l’ai demandé … j’ai même fais un courrier … ah bon … c’est bizarre ça la mémoire, je ne m’en rappelais pas aussi … ».
Etrange non … une même logique … pour un résultat identique.
Pour ne pas avoir à avouer « Oui … bon ben j’ai menti », on arrive au fameux « Je n’en ai pas souvenir ».
Mais laisse-moi te dire un truc Eric. À mon ex-employeur, le juge, pas pure politesse dans mon procès contre ce dernier, c’est laissé aller à ce commentaire : « Ce n’est pas parce que l’on prétend ne pas se souvenir, qu’on ne l’a pas fait ». Plus encore quand les preuves s’amoncellent.
M’enfin cher Eric, je crois hélas que tu fais parti de ces condescendants obséquieux prenant « la plèbe » pour une bande d’abrutis doté d’une ignorance crasse. Ce qui par conséquent t’amène (dans ta logique) à nier l’évidence même. Comment pourrait-elle ne pas te croire ?
Et bien je ne voudrais faire l’oiseau de mauvais augure, cependant je pense qu’elle ne te croît pas dans son immense majorité. Tu t’en rendras compte bientôt. Elle a de la mémoire « la plèbe » parfois.
Allez pour te consoler, j’ai mis quatre ans (une éternité pour moi et le financement de ma défense) à faire condamner mon ex-employeur. Je pense que vue ta position bien supérieure à la sienne, cela prenne un peu plus de temps encore. T’as encore quelques bons gueuletons aux frais de la princesse devant toi avant les premiers désagréments.
Sur ce z’ami … je te laisse. Je pourrais en faire des pages que ça n’en serait pas plus intéressant et cela ne fera de toutes manières pas changer la façon de faire et de penser de ce genre d’individus. Allez Tchô.