25 décembre 2011

Over blogger


Connaissant l’incommensurable horde de fans que ce blog me génère (Hi, h, hi), dont nombre de geeks tous plus over zeu hype l’un que l’autre, j’ai enfin activé la version mobile du blog … Si … même pas peur.

Bref maintenant tu n’auras plus à te fatiguer le zieu à essayer de déchiffrer la version web … tu n’auras plus à utiliser le pincé zoomeur et à faire glisser le texte de droite à gauche, puis de bas en haut pour essayer de déchiffrer la misérable prose venant de façon plus qu’irrégulière (on fait ce qu’on peut mon bon ;-)) nourrir ce petit blog … Il n’est pas beau le monde, hein !

Bon si tu n’as pas de mobile du futur, tu peux toujours venir ici … tu es toujours le bienvenu z’ami. Sur ce, je vais te laisser, car j’ai des invités qui se font attendre, mais qui ne sauraient trop tarder.

La bise de Noël, et j’espère que le barbu nordique (par définition !!!) t’auras couvert de présents et surtout d’affection familiale, car c’est bien là le véritable esprit de noël. Et qu’il soit avec toi toute l’année. Tchô et à la prochaine.


24 décembre 2011

Le temps passe*


Marrant ça ... je viens de relire des notes (que j'ai remis en mode brouillon il y a quelques années afin qu'elles ne soient plus accessibles) concernant la procédure aux prudhommes que j'avais fait contre des ex-employeur.

Diantre j'étais remonté comme une pendule. J'avais le verbe haut et acide, le bras séculier et vengeur, menaçant ces impies de représailles que je n'ai jamais mis en pratique. A quoi bon, je n’aurais pu ennuyer qu'une personne morale, ça ne rimait à pas grand chose en fait. Éventuellement le PDG sur des histoires de travail dissimulé (genre dissimulation de contingent d'heures supplémentaires avec règlement sous forme de primes, déclarations non honnêtes des heures effectuées auprès de l'inspection du travail [qui s'en serait tapée bien probablement le coquillard !], etc.] aurait pu être pénalement responsable ... mais aurait-ce seulement été jusque là. J'avoue aujourd'hui avoir eu la fièvre vengeresse, mais que la réalité souvent brise ces élans. Dommage peut être, ça laisse moins de place à la justice, à l’honnêteté.

Bref j'ai hésité à réactiver ces notes (10 au totales ... et autant, si je me rappelle bien, qui ont, elles, été définitivement perdues dans les limbes d'une corbeille virtuelle), ..., et en fait ... ben elles sont restées en mode brouillon. Mes trésors archéologiques à moi que j'ai ... :-)

Sinon demain, ah non aujourd'hui c'est noël, et par conséquent z'ami je tenais à te souhaiter un excellent réveillon, si d'aventures je ne trouvais pas le temps de pondre une note sur le sujet ...

Allez ... qu'une festive chaleur te porte z'ami et à la prochaine. Tchô.


* Et l'eau coule sous les ponts





23 décembre 2011

Colère éphémère

Ce soir je n’ai pas le courage …

Je n’ai pas le courage de te dire qu’il faudrait bien tout faire exploser. Tout embraser. Foutre le feu à tout ce qui nous détruit lentement et sûrement ... nous faisant mourir à petit feu (c’est drôle ça hein, …, ah non !).
Je n’ai pas le courage de te dire qu’il faudrait nous débarrasser de nos dirigeants, espèce de vil et sale anarchiste que je suis. Un anarcho-autonome de mes fesses … et puis non de mon cul (ça passe tranquille itou) comme dirait les âmes damnées du ministère de l’intérieur.
Je n’ai pas le courage de te dire qu’il faudrait franchir les clôtures sous vidéo surveillance de nos amis de la haute finance, qui prennent la vie quotidienne de 99% des gens pour un immense terrain de jeu, y semant terreur et désolation comme s’ils étaient dans un vulgaire jeu vidéo. Faire pareil dans leurs vies artificielles, remplies de Ferrari, de spas intimes, de restos chics, de pouffes (ou gigolos ne soyons pas sexistes, que diable !) de luxe « cocainées » et j’en passe (comment ça je suis excessif … pffuuff espèce de politiquement correct, retourne donc fourrer ta langue dans un endroit à la moiteur malsaine et lui seyant apparemment mieux !!!) …
Je n’ai pas le courage de me laisser aller vers mes démons, cent fois plus jouissifs, créatifs et humains que ma fade servitude quotidienne où la moindre pensée déviante et aussitôt sanctionnée par le vote d’une loi pour l’interdire … des tonnes de lois.
Je n’ai pas le courage de te crier que la morale que l’on tente de nous vendre n’est nullement appliqué par ceux-là même essayant à tout prix de te la refourguer.
Non je n’ai pas le courage de tout ce qui peut bien circuler entre mes synapses, enfiévrées par la rage, la colère, le désespoir, la rébellion (et que sais-je d’autre) que fait naître la chute du monde où j’évolue … Mes poings se serrent, mes yeux se ferment … et j’enrage de ce manque de courage.

Non z’ami ce soir je n’ai pas le courage …
Juste celui d’aller me trainer sous la couette pour tenter de me réfugier dans mes rêves grandioses, utopies maintes fois désirées et convoitées.
Juste le courage de te dire comme à l’accoutumé, « Tchô et à la prochaine » ;-).
Fais de beaux rêves toi aussi.



9 décembre 2011

Fils de ma mer



Comme ça, sans prévenir. Le besoin est remonté, sûrement lointain et bien enfoui au fond.
Dans mes abysses, zones de délices, zones de calices, c’est aléatoire.
Je suis d’un signe d’eau qui s’ignore. Symbolisé par un animal que l’on verrait bien plus associé au feu, aux zones désertiques, je suis pourtant, contrairement à la fable m’opposant à la grenouille, à l’aise dans les environnements liquides. J’éprouve comme une sorte de symbiose aqueuse.
Nous venons d’ailleurs tous d’un milieu aqueux. La matrice maternelle, cette piscine naturelle et personnelle (à moins d’un jumelage) …

Je suis un fils de la mer, et aujourd’hui j’éprouve le besoin d’y retourner. C’est pourquoi demain, hop … j’irais rejoindre une île, où tout est maritime … Aux effluves des embruns, me remémorer des instants intimes, des souvenirs infimes, des moments infirmes qui parfois me servent de racines, afin d’en prendre soins et de les soigner. Les bleus de l’âme s’évadant à loisir dans le bleu de l’océan.

Je suis un fils de la mer, et à ma mer demain, j’irais rendre un hommage hivernal. Dans les gris bleus de l’horizon je lui dirais combien un jour, quand tout s’arrêtera et qu’on m’enfermera sous terre, elle me manquera. J’y emmagasinerais les sels de sa brise, de ses rafales, là, tout au fond de mes poumons. Espérant que cela me suffira jusqu’à notre prochaine rencontre ...