Jadis, quand j’étais plus jeune, bien plus jeune … au temps
révolu de l’enfance (quoique … suis-je réellement adulte, la question est
toujours en cours d’examen ;-)), des vacances estivales rétaises où mon insouciance
me poussait à m’en aller nager au loin, afin de monter sur ce canari, aujourd’hui
retiré des eaux, pour m’y élancer en plongeons divers et variés.
Accompagné du frère, des cousins, cousines, été après été
cette barque était comme une ancre, une bouée autour de laquelle nous revenions
dériver et jouer, non pas à saute moutons, mais à saute dans l’eau. Et voilà
que je m’aperçois qu’au fond du tiroir de mon bureau, traîne une carte postale,
véritable petit objet précieux préservé dans sa pochette de papier glacé. Sur
cette dernière le pont de Ré, ouvrage de béton n’ayant jamais réussi à effacer
de ma mémoire ces traversées maritimes d’antan à bord du Saintongeais, de l’Aunisien
ou encore du vétéran Gustave Perreau. Mais surtout la présence du fameux canari,
vestige de mon enfance.
Voilà j’ai fait un retour en arrière de 25 ans (voire
un peu plus) par la magie d’une simple carte postale rangée au fond de mon tiroir.
Magie de l’image figée, qui fait subir le même sort au temps.
Sur cette petite madeleine, je te laisse z’ami … les
vacances tout ça … Bref j’ai une valise à faire. À la prochaine et tchô.
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