13 avril 2012

Canary bay


Jadis, quand j’étais plus jeune, bien plus jeune … au temps révolu de l’enfance (quoique … suis-je réellement adulte, la question est toujours en cours d’examen ;-)), des vacances estivales rétaises où mon insouciance me poussait à m’en aller nager au loin, afin de monter sur ce canari, aujourd’hui retiré des eaux, pour m’y élancer en plongeons divers et variés.

Accompagné du frère, des cousins, cousines, été après été cette barque était comme une ancre, une bouée autour de laquelle nous revenions dériver et jouer, non pas à saute moutons, mais à saute dans l’eau. Et voilà que je m’aperçois qu’au fond du tiroir de mon bureau, traîne une carte postale, véritable petit objet précieux préservé dans sa pochette de papier glacé. Sur cette dernière le pont de Ré, ouvrage de béton n’ayant jamais réussi à effacer de ma mémoire ces traversées maritimes d’antan à bord du Saintongeais, de l’Aunisien ou encore du vétéran Gustave Perreau. Mais surtout la présence du fameux canari, vestige de mon enfance.




Voilà j’ai fait un retour en arrière de 25 ans (voire un peu plus) par la magie d’une simple carte postale rangée au fond de mon tiroir. Magie de l’image figée, qui fait subir le même sort au temps.

Sur cette petite madeleine, je te laisse z’ami … les vacances tout ça … Bref j’ai une valise à faire. À la prochaine et tchô.



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