28 juillet 2009

Carpe diem

Ce matin, je ne sais pas pourquoi, mais le gars Ronsard avait décidé de polluer mon esprit. Mystère de notre inconscient sûrement ... En tout cas, cette idée de saisir le temps présent est vraisemblablement une bonne idée vu le contexte que je traverse actuellement ;-))

Sur ce je te laisse z'ami avec mon amie la rose ... en vieux françois et en français plus compréhensible ensuite. Tchô.


- Version vieux françois :

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.

Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.


- Version nouveau français :

Mignonne, allons voir si la rose,
Qui, ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu, cette vêprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.

Las ! Voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a, dessus la place,
Las ! las ! ses beautés laissé choir !
Ô vraiment marâtre Nature,
Puisqu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse :
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté.

24 juillet 2009

Avec du merci dedans

Cher z’ami,

Je te remercie pour ta sollicitude envers ma personne dans les moments parfois peu agréables que je traverse depuis le début du mois.

A ce jour j’ai évité deux diagnostics peu encourageants, et franchement le dernier écarté en date a boosté mon moral. Tout comme les derniers encouragements reçus de ta part (Toi, tu peux être (non … tu es !) Sylvie, Tiphaine, Géraldine, Jérôme, Stéphane, Richard, Paule, Pilar, Saïda, Sophie, Catherine, … et d’autres qui me pardonneront je l’espère de ne pas les nommer par soucis de ne pas imposer aux lecteurs (ils ne sont pas nombreux, je tiens donc à eux) une liste de 3 pages …).

Et ce en dépit du fait que les symptômes restent à ce jour une énigme … enfin pour les médecins qui suivent le cas Babou. Je retourne à la case départ ce soir, nous verrons bien s’il reste encore des pistes à explorer ou s’il faut se faire une raison, c’est comme ça, c’est arrivé magiquement, ça partira bien tout pareil (mais là … il faut super y croire au-dedans de soi … cependant je dis « pourquoi pas » … on m’a bien averti que pour ne pas être malade … déjà il fallait ne pas l’être dedans sa tête …).

Bref z’ami, l’objet c’est de te remercier … encore et encore, parce que l’air de rien … la chaleur humaine que tu dégages (douce chaleur … super écologique en plus, sans effet de serre …) … je l’ai ressenti à un degré de bienveillance que tu ne peux même pas imaginer (rends-toi compte comme tu es balèze !).

Sur ce je te laisse, je te bise et te dis à bientôt.

17 juillet 2009

12 juillet 2009

Juillet maudit

Ah j’suis beau moi … j’déconne sur mon p’tit malheur de l’année dernière et paf (this is not a dog) voilà de nouvelles embrouilles de santé.

Il y a quelques jours, j’ai eu subitement (« brutales » pour reprendre le terme du docteur) une pertes de sensibilités au bout de mon bras droit (le gauche a aussi été touché 2 jours plus tard, ainsi que mes pieds …), avec une sensation d’engourdissement et de picotement (les fameuses fourmis !!!).

Bref … visite au docteur et batterie d’examens prévue. Vendredi c’était un Doppler pour voir si le problème ne serait pas d’origine vasculaire. Résultat négatif. Aujourd’hui IRM cérébrale … et là c’est apparemment moins négatif.
Le bilan définitif sera disponible jeudi. En attendant le médecin croisé brièvement à la sortie de l’IRM, m’a dit qu’il orientait plus le problème vers un souci neurologique. J’aurais des « plaques d’inflammations » …
Je crois que je vais avoir le droit d’aller serrer la paluche d’un neurologue moi.

Bon ce n’est pas tout z’ami, mais là, je vais aller me faire un petite sieste histoire de me remettre ;-)

Allez tchô.

7 juillet 2009

La séparation

Il y a un an elle me quittait.
Notre parcours commun était devenu impossible. Comme un sorte d’incompatibilité soudaine.

Tout ce que nous avions partagé jusque là a été rangé au rang des souvenirs. Sans aucun espoir de retour en arrière. Notre relation fusionnelle, il ne fallait plus compter dessus.

Pourtant nous nous étions accordés une semaine sous le soleil andalou juste avant. Il n’y avait apparemment pas eu de signe avant coureur de la crise qui sûrement déjà couvait.

Cependant une fois rentré, la chanson fût totalement différente. Genre un 33 tours passé subitement sur 45 tours (Si tu ne sais pas ce dont on vient de causer, c’est que tu es sûrement trop jeune pour avoir titiller de la platine vinyle …) … L’emballement.
De notre union aussi forte que celle des 5 doigts de la main, il ne restait plus rien. Rien.
Il n’y avait qu’à jeter tout ça à la poubelle. Tirer un trait sur notre histoire commune.

A partir de cet instant, je sus que ma route se ferait irrémédiablement sans elle.

Et pour fêter la première année de notre séparation j’ai fait un petit bilan de mon année sans elle. Apparemment je m’en tire pas trop mal. Je supporte notre séparation tant bien que mal (Je n’ai pas le choix, je dois faire avec cet état de fait).

Tout ce que je souhaite, c’est que le futur suive le même chemin.

Bref pour conclure, il y a un an, ma vésicule et moi on s’est séparé. Pour toujours.
Ça me fait quelque chose d’y repenser.

Sur ce z’ami, tu comprendras que l’émotion, …, tout ça … ben ça fait que je vais aller me boire un verre. D’eau … faut faire gaffe maintenant :-)).
Tchô.


4 juillet 2009

Les pots (sans roses)

Actuellement, j’ai du mal à suivre.
Je dois avoir un cerveau retord.

Que je t’explique z’ami. Voilà peu, la colère des producteurs laitiers nous apprenait une chose que l’on savait à peu près, qui était que l’agroalimentaire et la grande distribution s’en foutaient à ne plus savoir qu’en faire dans les poches.

Pourtant le prix de la matière première dans l’exemple ci-dessus, laissait prévoir une éventuelle répercussion pour le consommateur. Mais il n’en est rien.
Pis, les contenants diminuent sans encore une fois que les prix suivent cette nouvelle tendance.
Ainsi, mon p’tit yaourt du matin (une semoule au lait) a vu ses pots passer de 125 ml à 115 ml. J’en ai même vu d’autres qui étaient descendus à 100 ml.
A cette vitesse, je sens que nous allons bientôt passer à la taille petit suisse sous peu (toujours pour les mêmes prix …) pour tous les yaourts. Si ce n’est des dès à coudre.

Et personnellement je ne pense pas que c’était dans le but d’éviter une augmentation des tarifs (pour quelles raisons, le cours de la matière première s’effondrant !!!), mais bel et bien d’accroître la rentabilité, et par la même le bénéfice à reverser aux actionnaires et fonds d’investissement si généreux en Bonus et parachutes dorés envers des dirigeants n’ayant aucune gestion à moyen ou long terme.

Non rien ne vaut le cour terme. Prendre un max immédiatement et aller se faire voire ailleurs au premier vent contraire, confortablement assis sur son parachute doré, ses stocks option, sa retraite chapeau …

Pourtant quelque part, il m’est souvenir de l’adage qu’on nous enseigna naguère et qui dit que « gouverner (diriger, etc.) c’est prévoir ». Constatons hélas que peu (je cherche encore l’exception qui confirme la règle) de nos dirigeants (Politique, économique, patronaux, …) en aient hélas la capacité. Ce qui pour l’avenir n’est pas vraiment d’un grand réconfort, ni de bon augure.

Bref z’ami … je maugrée encore dans mon coin, sachant que rien ne va vraiment changer. Je me demande d’où me vient encore cette capacité après tant d’années de déception. Va savoir, peut être cet autre adage : « L’espoir fait vivre ».

Sur ce tchô et bon W-E si je ne repasse pas dans le coin d’ici sa fin. (Enfin comme il ne passe plus réellement personne, tu vas te sentir seul :-))

3 juillet 2009

La palice style

La Palice n'aurait pas dit mieux ...

Deux jours avant sa mort, M. Jackson était bel et bien encore en vie ...