23 décembre 2011

Colère éphémère

Ce soir je n’ai pas le courage …

Je n’ai pas le courage de te dire qu’il faudrait bien tout faire exploser. Tout embraser. Foutre le feu à tout ce qui nous détruit lentement et sûrement ... nous faisant mourir à petit feu (c’est drôle ça hein, …, ah non !).
Je n’ai pas le courage de te dire qu’il faudrait nous débarrasser de nos dirigeants, espèce de vil et sale anarchiste que je suis. Un anarcho-autonome de mes fesses … et puis non de mon cul (ça passe tranquille itou) comme dirait les âmes damnées du ministère de l’intérieur.
Je n’ai pas le courage de te dire qu’il faudrait franchir les clôtures sous vidéo surveillance de nos amis de la haute finance, qui prennent la vie quotidienne de 99% des gens pour un immense terrain de jeu, y semant terreur et désolation comme s’ils étaient dans un vulgaire jeu vidéo. Faire pareil dans leurs vies artificielles, remplies de Ferrari, de spas intimes, de restos chics, de pouffes (ou gigolos ne soyons pas sexistes, que diable !) de luxe « cocainées » et j’en passe (comment ça je suis excessif … pffuuff espèce de politiquement correct, retourne donc fourrer ta langue dans un endroit à la moiteur malsaine et lui seyant apparemment mieux !!!) …
Je n’ai pas le courage de me laisser aller vers mes démons, cent fois plus jouissifs, créatifs et humains que ma fade servitude quotidienne où la moindre pensée déviante et aussitôt sanctionnée par le vote d’une loi pour l’interdire … des tonnes de lois.
Je n’ai pas le courage de te crier que la morale que l’on tente de nous vendre n’est nullement appliqué par ceux-là même essayant à tout prix de te la refourguer.
Non je n’ai pas le courage de tout ce qui peut bien circuler entre mes synapses, enfiévrées par la rage, la colère, le désespoir, la rébellion (et que sais-je d’autre) que fait naître la chute du monde où j’évolue … Mes poings se serrent, mes yeux se ferment … et j’enrage de ce manque de courage.

Non z’ami ce soir je n’ai pas le courage …
Juste celui d’aller me trainer sous la couette pour tenter de me réfugier dans mes rêves grandioses, utopies maintes fois désirées et convoitées.
Juste le courage de te dire comme à l’accoutumé, « Tchô et à la prochaine » ;-).
Fais de beaux rêves toi aussi.



2 commentaires:

Alizarine a dit…

Combien sommes-nous d'après toi à rêver de ça, à attendre que tout le monde sans concertation se décide à foutre le feu au système ? De plus en plus de monde c'est sûr, inéluctable ;)

Babou a dit…

Yo Alî ... toujours révolutionnaire à ce que je vois ...

C'est bon ça ... ;-))