18 juin 2009

Je te dirais que je le savais

T’as jamais ça z’ami … une soudaine et brusque vague de ténèbres qui vient comme ça, te ceindre l’esprit …
Qui vient polluer ta vision des choses, te l’altérer …

Non !

Ben merde, moi si, dès fois ça me le fait.
Pas plus tard que je te cause …
Et puis pas fichu de savoir pourquoi cette armée du côté obscur de la force vient me titiller le neurone. Voire plus.

Là, dans ces moments, tu viendrais me dire qu’il nous reste que 24 heures à vivre, je te dirais que je le savais. Du genre je serais le gourou Babou.
N’importe quoi en fait. Pffuff.
Mais je crois que d’instinct je le dirais. Et avec conviction en plus.
Puis le pire dans tout ça, c’est que tout les trucs que l’on dit vouloir faire dans une telle situation, j’en serais bien incapable.

- Copuler à en n’en plus finir … ben avec qui ??? … Avec l’espèce de truc avec une faux à la main, …, ah, ah, …, plutôt mourir !
- Réunir tous ses proches … ben y’en a qui sont trop loin … l’autre hémisphère ce n’est pas la porte d’à côté …
- Prier … eh tu m’as vu là ! Je te rappelle qu’on va crever …
- Vider son compte en banque … pourquoi pas, mais ça ne me servirait à rien (24 heures pour mémoire), ni à personne d’autre d’ailleurs …
- Etc. (cherches pas trop, je trouverais toujours une raison à la con à sortir … je te rappelle que j’ai un nuage du côté obscur de la force autour de moi …)

M’enfin z’ami, comme tu le vois, il ne faut pas me côtoyer dans ces moments. La pensée positive ne m’effleurant pas le moins du monde. Sinon, la force obscure, elle peut se barrer aussi vite qu’elle s’en est venue. Tiens tu vois là, elle est en train de finir et fermer sa valise. Voir la connerie incommensurable que je viens d’étendre sur mon clavier l’a achevé. Dégoûtée elle s’en va faire chier un autre être.
Et tu sais quoi z’ami : Je le savais !

Sur ce tchô et porte toi bien z’ami … (T’inquiètes elle est partie dans la direction opposée de chez toi ;-)

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