3 mai 2009

Sounds of the universe (Part 1 et 2)

Voilà maintenant deux semaines que le dernier album de Depeche mode est sorti.
Deux semaines que je l’écoute. Mon opinion sur ce dernier a évolué en 15 jours (et évoluera sûrement encore) et je me suis dit que j’allais écrire une revue rapide des titres le composant.
Bref je tente la revue conceptuelle … où l’on appuie sur le bouton « play » et le temps du titre, on bafouille ce que l’on peut sur celui-ci. Allez on y va (bon je triche, j’ai écris la revue des titres avant ce petit texte d’introduction !).

1) In chains :
Après une intro au style « Michel Magne » (Il faut re-écouter « Fantômas ») à désespérer l’auditeur d’une borne d’écoute par sa longueur (ce qui serait bien dommage !) vient « in chains ». Titre qui s’étire et s’étire, avec l’appui d’une amusante m’dame Wah-wah.
Il est rare qu’un album de DM démarre à fond les mannettes. D’ailleurs il poursuit rarement à fond les manettes …

2) Hole to feed :
Avec un rythme saccadé à la « Personal Jesus » arrive « Hole to feed ». 1er titre non « Gorien » de l’album. Après quelques écoutes, ce titre est loin d’être dans ceux que je préfère. Autant pour cet album, que pour les titres du Sieur Gahan avec ses acolytes Eigner et Phillpott. « We share something ». Ben pas trop pour le moment, mais p’t’être que ça viendra … (ou pas !).

3) Wrong :
1er single, « Wrong » m’a tout de suite accroché l’oreille. En bien.
Cette histoire d’avoir tout faux me plaît. Non que cela puisse être un désir chez moi, mais p’t’être justement le fait d’être content de ne pas en être. Et puis cette progression entêtante de l’accompagnement m’enchante les conduits auditifs. A noter que le clip vaut le détour, surtout pour un non Corbijn.

4) Fragile tension :
On continue avec « Fragile tension », qui à ce jour m’attire encore moins que le « hole to feed ».
Loin de dire que je déteste au plus haut point, je pense simplement que ce titre ne m’emballe pas. Si je voudrais faire mon « Manoukian » ou mon « Sinclair », je dirais que ça ne m’emporte pas ailleurs (d’ailleurs est-ce que l’ailleurs sera mieux ?). Ah … ici aussi on entend la guitare.

5) Little soul :
J’ai lu (ça m’arrive …) sur des blogs, forums, quelques critiques où ce titre décevait beaucoup de monde.
Ben pour le coup … pas moi. Cette balade chantée en duo me ravit. Le mini break à la « blasphemous rumors » ou « Something to do » me ramène vers de plus jeunes années … Et de temps en temps, se souvenir, c’est bien ;-)
Encore un peu de gratte à la fin. Mais tranquille quoi.

6) In sympathy :
L’âge de raison. Laisser dire, laisser faire mais n’en penser pas moins en le laissant sous entendre. Jubilation intérieur de ses certitudes. « In sympathy » quoi.
Pourquoi essayer de relever le niveau, sinon une perte de temps, certaines âmes se relevant parfois irrécupérables.
En tout cas ce titre lui a le niveau pour moi. Rudement même, même si parfois le coté boîtes à rythmes « cheap » au possible m’agace. Mais que voulez-vous, il faut bien que je trouve quelques défauts … même mineurs (moins de 18 ans).

7) Peace :
Ah « peace » et son refrain … Que vous dire … j’adhère pas. Le pire, c’est que le reste m’est agréable, mais ce refrain … non vraiment … ça ne passe pas. « Peace will come to me » .. ben pas pendant ce dernier.
Bon je mets quand même plus que la moyenne … (le refrain est court :-)))

8) Come back :
Argh … gros débat pour ce titre.
La démo et la version session live (pour cela, il faut acheter le coffret à 65 €) sont pour moi bien plus agréable que la version finale.
Trop, comment ils disent, « Mur du son » avec des bruits électro de guitares saturées.
Reste que le titre, sans cet habillage, est magnifique. Dommage d’avoir mis cette version sur l’album.

9) Spacewalker :
L’instru habituel. Dispensable pour le coup (comme bien souvent). Mais que veux-tu z’ami, il faut bien un titre pour l’intro des concerts.

10) Perfect :
Au début, « Perfect » était pour moi dans le même tiroir que « fragile tension ». ça ne me faisait ni chaud ni froid. Puis, un soir en m’endormant, le titre traînait dans mon casque, et puis d’un coup, le statut de ce titre a changé. C’était bien, agréable … bref la mélodie avait trouvé son chemin dans les méandres tortueux de mon p’tit cerveau pour finir pas toucher la corde sensible. Finalement une pépite qui a mis du temps pour que je l’entende comme telle.

11) Miles away / The truth is :
Titre du niveau de « Perfect » pour ce qui est des premières impressions. Pas tip top quoi.
A ce jour ça s’arrange, même si la rédemption n’atteindra pas la « perfect »ion.
Un peu surchargé par endroit (Toujours la théorie « mur du son » ???)

12) Jezebel :
Il en faut toujours au moins un. Un titre pour Martin. Pour le coup c’est « Jezebel » qui s’y colle. P’t’être une réponse au « Jezebel » d’Alan Wilder avec Recoil. Allez savoir !
Au moins on sait à quoi s’attendre pendant l’interlude Martin lors des concerts.

13) Corrupt :
Ah … grosse satisfaction de l’album pour moi. En général, le dernier titre d’un album de DM m’est toujours agréable (Doit bien y avoir une exception qui confirme la règle !). Ici l’alchimie prend une nouvelle fois. Mélodie, arrangement (même la guitare un peu poussée) me ravissent. J’crois bien qu’en un « heartbeat » j’ai été corrompu.


NB : Après un blanc conséquent, il y a une petite reprise minimaliste instrumentale de « Wrong ». Ecoutable et sympa.

Le coffret fourni trois CD. Le premier contenant l’album, le second des Face B ou des recalés à l’album ainsi que des remixes, le troisième avec des démos de l’album, voire d’albums précédents. On ne parlera pas des remix ni des démos, ça c’est pour les aficionados ultimes. Déjà que l’auditoire du WoB est ultra restreint, on va essayer de ne pas le faire fuir :-)))

Allez hop on y va …

14) Light :
Rejeté semble t’il par Daniel Miller (Le Boss du label Mute) trouvant la première version « trop surchargée », ce titre est pourtant pas mal. Je ne sais si la version finale a subi un grand nettoyage, mais pour moi elle aurait bien pu figurer sur l’album … « Fragile tension » en aurait sûrement fait les frais.

15) The sun and the moon and the stars :
Un titre pour Sieur Martin. Du classique Gore. L’ambiance me rappelle, je ne sais trop pourquoi, les « It doesn’t matter » … M’enfin ça ne fait rien ;-)

16) Ghost :
Argh … mais pourquoi en bonus.
Des fois je me dis c’n’est pas possible …et puis finalement si … ça a été possible. P’t’être que c’est marketing, pour pousser à la consommation. Pour faire vendre le single où il figurera hypothétiquement en face B. N’empêche qu’il vaut le coup ce fantôme qui hante ma maison (et ma mémoire auditive !).

17) Esque :
Est-ce que quoi ??? Bref, instrumental. Commentaire équivalent à celui pour « spacewalker ». Z’ont du avoir à choisir entre les deux pour l’album !

18) Oh Well :
Ô … le gâchis. Non mais pourquoi planquer ça en face B de « Wrong » …
Mais j’adore ce titre moi … avec son gros « poum poum » …
Ça ne me fait rien moi si à l’origine ce n’était qu’un instrumental de Martin sur lequel Dave est venu plaquer une mélodie et un texte. Le résultat est plus qu’acceptable (et je fais mon modeste). Bref déçu … car on ne l’entendra probablement pas sur scène …


Sur ce z'ami ... promis on n'en parle plus. Tchô et à la prochaine.



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Onde du moment : Yello - Vicious games (Le jaune vocoded bab mix)

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