26 août 2009

Grogne, groggy : Grigny

La ville de Grigny, une des plus pauvres de France dont la réputation n’est plus à faire, est endettée jusqu’au cou. Et plus encore.

A tel point que le préfet vient de se substituer au Maire (PC) afin de boucler le budget. La commune avec une dette de 15 millions d’euros est dans une situation que les experts jugent inextricable. Ben ouais, les pauvres ça n’a pas de pognon et ça ne paie pas beaucoup d’impôts.

C’est pourquoi le préfet a en conséquence décidé d’augmenter radicalement les impôts locaux. Et hop, environ 50% de plus de taxes foncières et d’habitations. Faut pas déconner.
Ça s’appelle la fraternité selon les gens qui nous gouverne. Ah ça, elle est belle la fraternité qui trône fièrement au fronton des édifices notre république.


N’empêche cette mesure qui je pense décidera les dernière personnes ayant encore de quoi subsister du côté de Grigny à se barrer au plus vite, ne servira à pas grand-chose, puisque cela ne permettra pas de résorber la dette de la commune. Moi j’applaudis.
Et qu’en pense nos amis de Neuilly de la solidarité nationale et de la Fraternité (ah ouais z’aiment pas ça depuis que soeur Segolène s’est accaparée cette valeur … que pourtant je pensais être une valeur commune à tout citoyen de notre république !) … C’est bien ce que je pensais, ils s’en tapent le coquillard … préfèrent lancer du programme immobilier de luxe.

Bref … rien de nouveau sous les ors de la république, dont les valeurs sont aujourd’hui, tels un bon médicament homéopathique, tellement diluées qu’on ne s’en rappelle même plus le goût, les couleurs …

Sur ce z’ami à plus … c’n’est pas le tout … mais je dois aller bosser histoire que ma multinationale puisse survivre péniblement dans ce monde cruel. Tchô !

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