5 janvier 2011

N'est pas Einstein qui veut


Ah ... qu'il était doux le temps où l'on pouvait être irrévérencieux. Où les foudres de la bien pensance de mes "lucioles" ne venaient pas nous polluer l'existence.

Bref, où l'on pouvait rire de beaucoup de choses, ce qui était très sain. Aujourd'hui hélas, on ne le peux plus sans encourir le procès, le bûché, promis par telle ou telle association, ligue, etc.

M'enfin, il fût un temps béni où un Pierre Desproges pouvait s'exclamer "On me dit que des juifs se sont glissés dans la salle", où l'humour pouvait être intelligent, ce qu'il est aujourd'hui que très rarement.

C'est pourquoi z'ami, alors qu'en ce moment je suis dans une période "régressive" (comprendre par là que je me balade oisivement parlant dans des temps anciens, qui remontent au moins au siècle dernier !!!) à base d'écoute de Dutronc, de cochonneries des années 1970, 1980 (voire 90 ...), etc., je m'en viens te mettre en lien une chanson de Jean Yanne qui quand je la découvris (je ne connaissais pas ce côté "chansonnier" de son œuvre il y a 7 jours !) me fit repenser à cette liberté (si cher à l'ami François Marie Arouet) perdue ...





Sur ce z'ami, sur cette soutane d'Albert irrévérencieuse je te laisse z'ami, il faut que ce jour j'aille gagner mon pain quotidien. Amen !



1 commentaire:

Tippie a dit…

Vrai.

En ecrivant a ma soeur l'autre jour, j'ai voulu faire une blague sur Joffo en disant que "ce coquin de juif aurait bien pu inventer ou grossir une ou deux anecdotes ici ou la pour pimenter son autobiographie" (je lui envoyais le livre avec la lettre) et puis finalement, je me suis retenue et abrege par "ce coquin" simplement car je ne suis dit qu'elle ne comprendrait pas qu'il n'y a avait la aucune insulte, juste une sorte de clin d'oeil affectif vers l'auteur. Mais bon, comme tu dis, on ne peut plus rien dire, on n'ose plus non plus.
Alors que l'on prone la liberte de tout et tous, qui va "grandissant" ces dernieres decennies... Ben, je trouve qu'on regresse pas mal, en fait. Il faut toujours toujours rester dans le "politically correct" (qui ne connait aucun degre d'humour)