29 avril 2005

"R"

R
J’avance en marche arrière
je me libère de ma colère,
l’éternité ne peut exister
Car sinon,
je n’aurais pas de raison
d’être amer,
d’aimer à en mourir
l’ange de mes nuits,
celle qui sans le savoir
m’a donné mes plus beaux soupirs,
mes seuls souvenirs ...
Ô douce et belle étrangère
reviens un peu en arrière,
il faut que tu me libères,
viens entre mes lèvres
glisser un peu d’air, de ton air ...
L'air de rien, l'air de tout, en somme, de quoi ai-je l'air ...

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