Activité libérale paradoxale

Ah … les libéraux.

Ils sont bizarres z’ami.

Tu vois c’est des types qui te saoulent la quiche à longueur de discours qu’il ne faut pas mettre de barrière au monde économique et financier, que ce dernier par les sacro saintes lois du marché va s’autoréguler tout seul, et tout ça pour le bien de la communauté … Que ça sera super génial …

Bref résultat : Mon cul ! Une bande de bâtards en costard cravate, précipitant un peu plus chaque jour le reste de l’humanité vers un monde froid, pauvre, sans grand avenir … Bref, sans espoir de vie meilleure …

D’un autre coté, les mêmes (oui … les mêmes !!!) te pourrissent de lois de plus en plus restrictives concernant nos vies de tous les jours. Et que je te contrôle ci, et t’interdis ça … et ne tolère pas que …

Sur la route, dans un bar, au tabac, dans ton bain (euh non p’t’être pas dans ton bain … ça va être interdit … tu gaspilles trop d’eau !!!), dans tes fringues, dans ton lit (arrêtez de forniquer … après vous aurez chaud … et vous mettrez la clim espèce de fossoyeurs de l’environnement), dans la rue … bref où que tu sois, le monde libéral qui n’en a que le nom s’évertue finalement à dresser autour de nous des barrières que nous devons suivre comme des moutons.

Je ne comprends pas ce deux poids deux mesures … Pour ma santé on pourrait m’interdire de fumer (je rappelle qu’à titre personnel, le Babou ne fume pas !), de conduire comme un taré, de picoler comme un trou, mais pas contre pour le bien de tous, on ne pourrait pas réguler l’économie, on ne pourrait pas encadrer la spéculation, les rémunérations des dirigeants, des traders … et que sais-je encore …

Non … mais il y a marqué roi des cons sur nos fronts ou quoi ???

Finalement z’ami, tu sais quoi. Ce monde libéral … ben je ne l’aime pas vraiment. C’est ballot, non !!!

Sur ce paradoxe (double d’ailleurs … parce qu’à ce jour … je vis dans un univers ne me convenant pas … mais je n’ai pas d’alternative en dehors d’aller vivre comme un ermite dans un endroit perdu non contrôlé par un quelconque pouvoir) je te laisse z’ami … y’a le boss qui m’appelle, comme quoi je vais devoir travailler parce qu’il a reçu une demande de son propre supérieur qui l’a apparemment reçu lui-même d’un autre type au dessus et qu’une fois que j’aurais terminé le rapport, il faudra qu’il le transmettre à son supérieur qui en fera de même … et ainsi de suite … Alors tchô.