19 mai 2011

Persona non grata


Dans la vie, il y a des hauts et des bas.
Il y a des choses à peu près maitrisées et d’autres complètements hors de contrôle. Dans les deux catégories, cela peut être positif ou négatif.

Par exemple, hier soir (enfin ce matin, à 2 heures et quart), juste avant de me coucher, j’ai eu la confirmation soudaine de mon bannissement. Miss S. avait décidé que je n’étais plus son ami. Ah sacré Facebook … apprendre cela virtuellement, ça fait un choc. J’en ai super mal dormi, et ce matin … je suis un peu vanné, épuisé.

Ce qui me trouble et me noue les trippes aussi, c’est de ne pas savoir pourquoi. Mon coté cartésien ça. J’avais envoyé un mail hier, suite à un avis « non lu et supprimé » d’un précédent envoi, afin d’essayer d’obtenir une réponse au pourquoi, une explication à ce fil entre nous qui semblait avoir été coupé. Je crains maintenant de ne jamais recevoir de réponse.

Je veux bien reconnaître que j’avais pris mes distances en fin d’année 2010 suite au fait de m’être fait « cramper » deux fois dans la même semaine, alors que j’étais dans une période que je qualifierais à titre personnel de sombre (noire foncée). Bref où je n’étais pas tip top. Mais bon, deux dîners où je me suis retrouver seul alors que je me faisais une joie de pouvoir papoter avec Miss S. … c’est vrai, je l’ai mal pris. Par conséquent je suis retourné dans ma coquille quelques semaines.
Aucune forme d’excuse n’est venue. Mais bon le temps de laisser couler un peu le flot de l’amertume, et je pensais que cela passerait. Ce n’était pas les premières crampes.

Et voilà, le joli mois de mai. Finalement la crampe ultime. Si le but était de me blesser, c’est réussi. Un uppercut en pleine pointe du menton. Les jambes en coton, je vacille. Je tends les mains, et me retiens aux cordes. Heureusement, il semble dans ce cas de figure qu’il n’y ait qu’un coup. Le souffle coupé, j’ai le regard hagard. Perdu, sans réponse et le ventre serré.

Putain fait chier …
Y’a des jours vraiment, on ferait bien de ne pas les vivre. Aussi formateur seraient-ils selon la légende, moi je dis mon cul. Les coups en pleine poire, expérience ou pas, ça fait mal.

M’enfin tu me diras z’ami que ça ne tue pas, …, et je ne pourrais qu’acquiescer. N’empêche, oui je me répète, mais ça me fait suer au plus haut point. Et qui plus est quand ce genre de chose vient d’une (voir de « sa ») meilleure amie. Allez fermons le ban, laissons une nouvelle fois l’amertume s’écouler lentement dans mes veines … me reste au moins les souvenirs. Et ils sont bons en plus.

Sur ce z’ami, tu comprendras que je ne sois pas plus en joie que ça pour la conclusion. A +


PS: Comme une sorte d'hommage, de clin d’œil, sache Miss S. (mais bon, je ne pense pas que tu t'attardes ici) que je ne kiffe pas du tout la vibe.


1 commentaire:

Tippie a dit…

Je suis desolee de cette nouvelle Babou :(
Je t'envoie deux bisous-pansements: un pour le menton et un pour le coeur.