7 juin 2008

Et ensuite ... (suite)

Voilà ...
Voilà la suite ...
Et comme convenu la 1ère fois, il va falloir attendre … attendre de voir si des coms avec des propositions de suite se font jour, si j'en tiens compte ... si tout simplement mon bon vouloir fera qu'il y ai un troisième épisode ...

Mais en attendant ... voilà la deuxième partie ... Sur ce, Tchussss.


Merde !
Sacré Emilienne … elle avait oublié de lui dire qu’ils étaient clamsés les deux anglais. Un peu raides, même.

- Emilienne, ..., mais ils sont morts …
- Oui je sais … ils étaient encore en vie quand ils sont arrivés …
- On n’a qu’à les enterrer …
- Non … j’ai promis …
- Promis quoi ?
- Que je ferais tout pour qu’ils puissent retourner en angleterre.
- Hein !!!
- Ils savaient qu’ils allaient mourir, et ils m’ont fait jurer de faire mon possible pour que leurs corps soient retournés à leur pays …
- Ben … c’est pas possible … voilà … on a fait tout ce qu’on pouvait puisque c’est impossible …
- Chhuuttt … ne criez pas … vous allez finir par réveiller quelqu’un et les allemands vont arriver …
- Argghhh … vous en avez de bonnes Emilienne …
- Désolé …
- Je crois qu’il va vous falloir trouver quelqu’un d’autre …
- Non je ne vois que vous …
- Pardon ?
- Oui … je ne vois que vous qui puissiez m’aider …
- Et en quel honneur ferais-je ça ? Vous savez Emilienne, ma témérité est très limitée.
- Et si je l’encourageais un peu …
- Pardon ?
- Oui … si j’encourageais votre témérité par une belle récompense …
- Qu’est ce que vous entendez par belle récompense …

Raoul faillit tomber sur le cul. Emilienne lui prit la main et la plaqua sur le galbe de son sein gauche généreux. Le droit aussi l’était.
Le lendemain matin, Raoul se réveilla dans le lit d’Emilienne. Raoul était dans la merde.
Ils avaient bu … et au fond de son esprit embrumé, des vagues souvenirs d’engagements solennels à respecter le serment d’émilienne lui revenaient. Conneries de liqueur de pommes … il n’aimait pas vraiment boire … ça devait être pour éviter ce genre d’action ... de réveil. Hélas il était trop tard.
Raoul se leva sans bruit. Il allait devoir trouver un moyen de ramener les deux corps en Angleterre. En temps de paix cela aurait déjà été coton, mais là en temps de guerre, sous le joug de l’occupant allemand, on frôlait la mission suicide.

Il parti travailler après avoir pris une douche. Ça lui ferait du bien de travailler. Et puis s’il s’absentait, qu’allaient dire ses clients. Et les allemands.
A la fin de la journée … ils n’avaient toujours pas eu de brillante idée. Il ferma la boutique et reparti vers son logis. Sur le palier d’Emilienne il fut à deux doigts de frapper chez elle … mais il passa son chemin.

Le lendemain, il prit une scie chez Monsieur Lamoule, le quincaillier breton de la rue Schpountz. Il s’était finalement décidé à couper les deux corps en plusieurs parties et à les mettre dans les deux grandes malles qui dormaient depuis des lustres dans sa cave.

Ce fut une vraie boucherie. Il fit cela une après midi alors que l’immeuble était quasiment désert. Il avait même envoyé la gardienne faire une course à l’autre bout de Paris.
Le soir, après avoir fait brûler ses habits tachés de sang, il alla se réconforter dans les bras et le lit d’Emilienne.

- Je pars demain …
- Bien. Je te remplacerais à l’épicerie. Je dirais que tu as eu un décès dans ta famille en province et que tu es parti quelques jours …
- C’est bien ça …

Et elle l’embrassa vigoureusement … Raoul avait souvent été faible devant les femmes. Cela s’avérait encore une fois vrai.


(To be continued)

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