15 mars 2011

Escapades virtuelles


Parfois, furtivement, j'ai comme une envie, des envies, de tout lâcher.

Tout abandonner. Partir vers ailleurs.
Partir sans contrainte et sans but. Flâner de ci de là au gré de mes humeurs, mes envies.
J'y arrive presque. Il me suffit de fermer les yeux et d'imaginer. C'est fou le pouvoir que possède mon p'tit cerveau. Cette capacité à s'évader du quotidien me semble être un trésor, un bien précieux qu'égoïstement je chéris.

Nul pour m'importuner, me blesser. Tant de joyeuses rencontres et d'agréables instant en autant d'agréables compagnies, en des lieux plus paradisiaques les uns que les autres ...

Ah divine imagination, qu'il serait (sûrement!) déprimant de ne connaître que mon quotidien et le monde dans lequel je vis !

En attendant z'ami mon quotidien vient de m'appeler en son office, et la triste réalité de me ré-happer dans une servilité toute libérale. Je te laisse avec la réalité de notre monde, actuellement sous le joug nucléaire (Triste Japon), et te souhaite à toi aussi de doux moments d'évasion. Tchô.


2 commentaires:

La fille du Nord a dit…

J'espère que tu -vivras- de réels bon moments d'évasion là où tu es en ce moment ;-)
Y'en a bien besoin oui, dans toute cette misère.
Le pire, c'est que l'on est même pas tant à plaindre.


Le Japon, pourtant toujours dans misère, se fait outrepasser par la Libye, aux actualités...
C'est presque encore plus triste de voir des hommes se foutre sur la gueule les uns les autres dans un choix conscient, quand d'autres là-bas, souffrent d'une série de catastrophes naturelles. (C'est peut-être bien aussi à cause des hommes s'ils en sont là, tu me diras, mais c'est quand-même pas exactement pareil). Le goût du pouvoir... Une grande caractéristique de l'Homme. Oh, qu'il est beau, l'Homme!

Et de penser qu'une série de catastrophes tuant autant d'hommes pourrait en faire réfléchir d'autres? Ha ha ! Crois-tu...

Richard a dit…

Ah, la servilité libérale. Et la servilité bureaucratique, tu crois que c'est mieux?