Chantal Sébire est morte hier soir.
Qu’elle se soit ou non donnée la mort n’est pas vraiment le propos de ce billet.
En fait je m’interroge sur l’état laïc qui est le notre. Un état qui, semble t’il, ne pourrait pas légiférer simplement et humainement sur ces cas exceptionnels au nom de la valeur morale.
Mais quelle est cette valeur morale. Elle n’est pas laïque, elle est religieuse. L’Euthanasie choque les gens de foi. Je peux le comprendre. Si un jour un de ces terribles cas leur arrivent il feront selon ce que leur « valeur morale » leur dicte.
En attendant, si aucune foi habite un individu se retrouvant dans une telle situation, de quel droit lui refuse t’on la dignité de mourir comme il l’entend.
Imposer une foi est pour moi assimilable à une dictature. On condamne l’Iran pour sa dictature religieuse (qui est condamnable), mais sous nos latitudes, refuser de légiférer sur l’euthanasie au nom d’une conception religieuse qui n’est pas forcément celle de tout un chacun est acceptable pour ces mêmes juges.
Il faudra un jour que ces soit disant « bien pensant », soit disant « bien Boutinsant » se fassent expliquer la conception d’un état laïc qui par définition ne devrait recevoir aucun ordre (moral …) de leur part. Que Benoît XVI face 3 fois le tour de son slip quand une personne telle que Chantal Sébire demande à partir tranquillement et paisiblement, grand bien lui fasse, mais que cela ne vienne pas empêcher cette personne de partir tranquillement et paisiblement.
Chantal Sébire n’est pas partie tranquillement et sereinement. Elle est partie seule, comme une pestiférée (merci l’amour de son prochain !!!).
C’est cela que je trouve scandaleux. Pas le fait des tours de slip de Benoît XVI et de ses dévots, dont je n’ai strictement rien à carrer (On se croirait revenu au temps de l’obscurantisme religieux moyenâgeux avec ces promesses de damnation éternelle pour les esprits égarés que nous sommes).
Sur ce … je m’énerve. Alors je te dis à plus z’ami … j’vais aller me prendre un café. Tchuuusss.
"Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, parce nobis, Domine."
Qu’elle se soit ou non donnée la mort n’est pas vraiment le propos de ce billet.
En fait je m’interroge sur l’état laïc qui est le notre. Un état qui, semble t’il, ne pourrait pas légiférer simplement et humainement sur ces cas exceptionnels au nom de la valeur morale.
Mais quelle est cette valeur morale. Elle n’est pas laïque, elle est religieuse. L’Euthanasie choque les gens de foi. Je peux le comprendre. Si un jour un de ces terribles cas leur arrivent il feront selon ce que leur « valeur morale » leur dicte.
En attendant, si aucune foi habite un individu se retrouvant dans une telle situation, de quel droit lui refuse t’on la dignité de mourir comme il l’entend.
Imposer une foi est pour moi assimilable à une dictature. On condamne l’Iran pour sa dictature religieuse (qui est condamnable), mais sous nos latitudes, refuser de légiférer sur l’euthanasie au nom d’une conception religieuse qui n’est pas forcément celle de tout un chacun est acceptable pour ces mêmes juges.
Il faudra un jour que ces soit disant « bien pensant », soit disant « bien Boutinsant » se fassent expliquer la conception d’un état laïc qui par définition ne devrait recevoir aucun ordre (moral …) de leur part. Que Benoît XVI face 3 fois le tour de son slip quand une personne telle que Chantal Sébire demande à partir tranquillement et paisiblement, grand bien lui fasse, mais que cela ne vienne pas empêcher cette personne de partir tranquillement et paisiblement.
Chantal Sébire n’est pas partie tranquillement et sereinement. Elle est partie seule, comme une pestiférée (merci l’amour de son prochain !!!).
C’est cela que je trouve scandaleux. Pas le fait des tours de slip de Benoît XVI et de ses dévots, dont je n’ai strictement rien à carrer (On se croirait revenu au temps de l’obscurantisme religieux moyenâgeux avec ces promesses de damnation éternelle pour les esprits égarés que nous sommes).
Sur ce … je m’énerve. Alors je te dis à plus z’ami … j’vais aller me prendre un café. Tchuuusss.
"Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, parce nobis, Domine."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire