Sous le soleil larvé de cette splendide plage, Natacha se laissa à s’adonner à ses douces caresses.
Son plaisir était réel, et ces vacances une joie non feinte. La complainte que susurrait ses lèvres magnifiques sous le joug des caresses expertes ne faisait que lui confirmer tout le bienfait et la clairvoyance du général. Il était évident qu’après sa dernière mission, elle avait bel et bien mérité cette récréation.
Au bout d’un certain laps de temps, la béatitude mainte fois atteinte, elle congédia la beauté mate qui se dégagea d’entre ses cuisses et s’en alla en lui laissant son plus beau sourire et une vision de croupe des plus parfaites.
Décidément le général passait à côté de quelque chose frisant le divin. Elle esquissa un sourire en pensant à cette soudaine mysticité. Que lui aurait t’il dit ? – « Voyons Natacha … ce n’est pas sérieux » … pique qu’il aurait sûrement accompagné de son petit sourire en coin.
Natacha venait de voir la beauté mate disparaître derrière un palmier. Elle substitua alors aux caresses expertes de la divine, celle non moins expertes du soleil. Il lui fallait parfaire son bronzage histoire de faire saliver de jalousie ce brave crétin de Youri.
Le soir, de retour dans son Bungalow, elle vit qu’elle aurait sûrement du demander une couche de plus à la divine beauté. Mais cela ne pouvait nullement remettre en question le délice de cette journée. Et dire que demain il lui faudrait prendre le chemin du retour.
Elle lorgna sur ses mèls. Elle les parcourut rapidement. Le général lui souhaitait une bonne fin de séjour. Elle y comptait bien. Et ce dès le repas. Une bonne bouteille lui serait même d’une aide précieuse …
Natacha se réveilla en sursaut. Son sixième sens qui l’avait jusque là laissé tranquille, venait de se mettre en marche. Elle tendit la main à droite et ne sentit que le vide. La beauté divine avait disparu.
Soudain, sur sa gauche, une forme jaillit et fendit l’air. La lame du couteau scintilla sous l’effet d’un rayon de lune et se rapprocha dangereusement de Natacha.
Cependant elle décocha un rapide mouvement de jambe qui fit dévier l’adversaire de sa trajectoire et temporairement de son but. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle s’était emparé de son poignard qui ne quittait jamais le dessous de son oreiller et se redressa sur ses pieds le long du lit. L’adversaire aussi. Il lui faisait face.
Personne ne bougeait.
Puis l’adversaire reprit son but et tel un éclair fit une tentative fulgurante, mais vaine, pour porter au cou de Natacha l’estocade finale.
Au lieu de cela, un léger gazouillis se fit entendre. L’adversaire lâcha son arme et porta ses mains à son cou. Natacha aperçut alors dans un soudain rai de lumière lunaire ce qu’elle savait déjà. Des petits jets de sang s’échappaient des mains qui enserraient leur propre cou.
Elle fit le tour de l’adversaire pour le voir de face. Des petites bulles de sang sortaient de sa bouche. Bouche qu’elle avait tant apprécié quelques heures auparavant. La divine beauté mate s’en allait vers le paradis. Ses péchés de dernières minutes ne pourraient pas l’en empêcher.
Natacha s’agenouilla face à elle et déposa un doux baiser sur ses lèvres purpurines. Elle lui promit de châtier ses commanditaires qui n’avaient su voir en elle le magnifique écrin qu’elle était. La beauté divine sembla sourire puis s’affaissa sur le côté gauche. Celui du cœur.
Le lendemain, lorsque le groom vint chercher les bagages, plus aucune trace de l’incident ne subsistait. Le général avait encore le bras long. Le groom lui remit une enveloppe qu’on avait déposée à son intention à l’accueil. Dedans elle y trouva une note manuscrite du général. Ce dernier lui répétait encore une fois de faire attention « Natacha, je vous le répète, les cosaques attaquent, …, comme des lâches, où que vous soyez […]. ».
Elle sourit. Une fois de plus le général avait raison. Elle hâta le pas afin de rattraper le groom. Elle était impatiente de se mettre en chasse des commanditaires.
Son plaisir était réel, et ces vacances une joie non feinte. La complainte que susurrait ses lèvres magnifiques sous le joug des caresses expertes ne faisait que lui confirmer tout le bienfait et la clairvoyance du général. Il était évident qu’après sa dernière mission, elle avait bel et bien mérité cette récréation.
Au bout d’un certain laps de temps, la béatitude mainte fois atteinte, elle congédia la beauté mate qui se dégagea d’entre ses cuisses et s’en alla en lui laissant son plus beau sourire et une vision de croupe des plus parfaites.
Décidément le général passait à côté de quelque chose frisant le divin. Elle esquissa un sourire en pensant à cette soudaine mysticité. Que lui aurait t’il dit ? – « Voyons Natacha … ce n’est pas sérieux » … pique qu’il aurait sûrement accompagné de son petit sourire en coin.
Natacha venait de voir la beauté mate disparaître derrière un palmier. Elle substitua alors aux caresses expertes de la divine, celle non moins expertes du soleil. Il lui fallait parfaire son bronzage histoire de faire saliver de jalousie ce brave crétin de Youri.
Le soir, de retour dans son Bungalow, elle vit qu’elle aurait sûrement du demander une couche de plus à la divine beauté. Mais cela ne pouvait nullement remettre en question le délice de cette journée. Et dire que demain il lui faudrait prendre le chemin du retour.
Elle lorgna sur ses mèls. Elle les parcourut rapidement. Le général lui souhaitait une bonne fin de séjour. Elle y comptait bien. Et ce dès le repas. Une bonne bouteille lui serait même d’une aide précieuse …
Natacha se réveilla en sursaut. Son sixième sens qui l’avait jusque là laissé tranquille, venait de se mettre en marche. Elle tendit la main à droite et ne sentit que le vide. La beauté divine avait disparu.
Soudain, sur sa gauche, une forme jaillit et fendit l’air. La lame du couteau scintilla sous l’effet d’un rayon de lune et se rapprocha dangereusement de Natacha.
Cependant elle décocha un rapide mouvement de jambe qui fit dévier l’adversaire de sa trajectoire et temporairement de son but. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle s’était emparé de son poignard qui ne quittait jamais le dessous de son oreiller et se redressa sur ses pieds le long du lit. L’adversaire aussi. Il lui faisait face.
Personne ne bougeait.
Puis l’adversaire reprit son but et tel un éclair fit une tentative fulgurante, mais vaine, pour porter au cou de Natacha l’estocade finale.
Au lieu de cela, un léger gazouillis se fit entendre. L’adversaire lâcha son arme et porta ses mains à son cou. Natacha aperçut alors dans un soudain rai de lumière lunaire ce qu’elle savait déjà. Des petits jets de sang s’échappaient des mains qui enserraient leur propre cou.
Elle fit le tour de l’adversaire pour le voir de face. Des petites bulles de sang sortaient de sa bouche. Bouche qu’elle avait tant apprécié quelques heures auparavant. La divine beauté mate s’en allait vers le paradis. Ses péchés de dernières minutes ne pourraient pas l’en empêcher.
Natacha s’agenouilla face à elle et déposa un doux baiser sur ses lèvres purpurines. Elle lui promit de châtier ses commanditaires qui n’avaient su voir en elle le magnifique écrin qu’elle était. La beauté divine sembla sourire puis s’affaissa sur le côté gauche. Celui du cœur.
Le lendemain, lorsque le groom vint chercher les bagages, plus aucune trace de l’incident ne subsistait. Le général avait encore le bras long. Le groom lui remit une enveloppe qu’on avait déposée à son intention à l’accueil. Dedans elle y trouva une note manuscrite du général. Ce dernier lui répétait encore une fois de faire attention « Natacha, je vous le répète, les cosaques attaquent, …, comme des lâches, où que vous soyez […]. ».
Elle sourit. Une fois de plus le général avait raison. Elle hâta le pas afin de rattraper le groom. Elle était impatiente de se mettre en chasse des commanditaires.
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