3 février 2009

Le séminaire*

Hier soir c’était avant première du film « Le séminaire », que l’on peut aussi qualifier de « Caméra café II », ou le retour de la suite.

Présence de M. Solo, M. Le Bolloc’h et Charles Nemes (le réalisateur). Pros, marrants, …, ils vendent leur film au moins d’une manière agréable. Dommage que ce soit en pré-projection … ce qui veut dire pas de petite discussion après.
Quant à mon avis su le film … est-ce bien nécessaire ?

Bon … OK … je ne vais pas refaire le coup de QoS ;-)))
Alors, pour ceux et celles qui ont vu « espace détente » (Caméra café I …), ce deuxième volet, qui ne reprend pas tous les personnages de la série (il y a même un drame … hi, hi, hi …), est nettement supérieur … c’est mon avis et je le partage. Certaines scènes m’ont même fait marrer … pour vous dire. Et surtout, il est toujours ancré sur un fond …. « social » … « humain » qui séyait bien hier soir à mon humeur. Hervé et Jean Claude égaux à eux mêmes dans un versant un peu granguignolesque du monde de l’entreprise : Les séminaires. Mieux, les séminaires « Team spirit », où l’on enseigne à vaincre, à enculer les mouches et les autres afin de, au bout du compte, …, ben vous le verrez bien si vous êtes dès la semaine prochaine tentés d’investir une véritable fortune (une place de cinéma est aujourd’hui un luxe … je le reconnais !) pour passer un bon moment (ou mauvais … cela dépendra de votre avis ;-)) …

Sinon z’ami, pour en revenir aux séminaires, tu l’auras compris je doute fortement de leur utilité. Construire en groupe une voiture en carton ne me fera pas me sentir un leader, plus performant, plus investi de mon rôle dans mon « unité », « pôle » (mets le terme que tu souhaites) de production …
Je travaille pour entretenir ma subsistance, mes quelques défauts consuméristes et oublier que malgré ma liberté de tout foutre en l’air, de tout plaquer, je suis un lâche qui n’assume pas tant que ça ce qu’il ressent au fond des tripes. Même si je sais que cette liberté n’est pas si évidente. Je travaille comme beaucoup d’autres, pour qu’au bout de la chaîne le peu de valeur ajoutée que je génère finisse entre les mains de quelques personnes, qui feront toujours tout pour que cela ne change jamais. Jamais.
Ah oui z’ami … c’est pas gai la réalité. Ça fait un peu mal des fois.
Si … même qu’au milieu du dos, parfois, ça pique.
Sinon il gèle sa maman en ce moment. La neige tombée Dimanche soir Lundi matin a quasiment disparu dès hier soir. Dommage ça séyait (deux fois dans la même note … ça commence à faire trop !) bien à mon humeur actuelle.

M’enfin … y’a nettement plus grave sur cette planète que les élucubrations sûrement congestionnées dans une zone résiduelle de mon cerveau, ayant échappées à la pilule du bonheur, cette chère Substance B tout aussi chère à M. Lenteric.

Sur ce … bonne fin de soirée, …, je n’ai toujours pas récupérer de ma quasi nuit blanche de dimanche soir. Que veux tu z’ami, la vieillesse est belle et bien une infâme infâmie … :-)))
Tchô.


* : Not the little one !!!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Une nuance, quelle chance d'arriver à être vieux en ce monde. La vieillesse est une bien belle chose quand nous avons la chance d'y arriver.
cordialement