Bizarre …
Aujourd’hui je me suis fait traiter de « Pauvre abruti » par un membre d’une minorité opprimée. Du moins je suppute que c’est comme cela qu’il se percevait.
En effet, alors que je me tenais devant mon HLM (spécial dédicace à l’émigré du côté d’Albion, Renaud …), de retour d’une dure journée de labeur, et regardant un type remonter à pieds les voies du RER (rassure-toi z’amis … en raison semble t’il d’un suicide à la station d’à côté de mon chez moi (j’en ai encore les tripes retournées …), il n’y avait plus de RER en circulation … et oui, le RER passe devant mon bâtiment) … l’homme de la minorité opprimée est passé devant moi sans que j’y prête attention. Décidant finalement de rentrer, je me retourne vers l’escalier et monte. Il a passé son badge magnétique devant la première porte et se trouve dans le hall. La porte n’étant pas encore refermée, je rentre aussi dans le hall.
Sur ce, il fait demi tour, passe à côté de moi en déclamant « espèce de pauvre abruti ». Je suis un peu étonné, ne comprenant pas le pourquoi du comment sur le coup … j’ouvre la deuxième porte et entre dans le couloir. L’homme de la minorité opprimée fait re-demi tour, et s’avance à ma suite maugréant, me faisant signe de dégager. Je lui demande alors le plus poliment du monde « pardon, y’à un problème ». Là, il me repasse devant, prend l’escalier et commence à monter, puis se retourne « Qu’est ce t’as … t’as un problème ??? ». Je lui réponds que oui, que j’aimerais comprendre (ce qu’intérieurement je commence à entrevoir …) pourquoi j’ai eu le droit à cet élan de sympathie envers ma personne. Là il baragouine un truc du genre « laisse tomber abruti » …
Je viens finalement de comprendre ce qu’il a contre moi. Il me soupçonne en fait de racisme primaire. Il pense que j’ai attendu devant l’entrée afin de voir si lui, membre d’une minorité opprimée, était bien un habitant de cette HLM, et qu’il a bien une clé pour y entrer.
Je tente de lui faire comprendre que ce n’est pas ça … il semble se rendre compte qu’il est un peu vite monté dans les tours … semble chercher à se justifier, puis sans s’excuser me regarde … se retourne et repart en lâchant un « laisse tomber … ». Le mot abruti n’a pas franchi ses lèvres, mais il a du le penser très fort.
Bref, je suis rentré chez moi, un peu scotché par une telle attitude. Ça fait chier de se faire traiter d’abruti, et de voir un individu penser trop facilement à du racisme comme cause première à ce qui peu se passer autour de lui. C’est je dirais tout autant stupide que ceux qui pensent qu’il n’y aurait que des noirs ou des arabes pour voler des scooters …
M’enfin à chaque jour suffit sa peine, la mienne fut de passer pour un sinistre abruti. Pour d’autre ce fut sûrement d’apprendre qu’une rame de RER venait d’emporter la vie d’un être cher. Je pense qu’à choisir, …, hein, ma place était enviable. Très enviable.
Sur ce z’ami, je te laisse … et à plus.
Aujourd’hui je me suis fait traiter de « Pauvre abruti » par un membre d’une minorité opprimée. Du moins je suppute que c’est comme cela qu’il se percevait.
En effet, alors que je me tenais devant mon HLM (spécial dédicace à l’émigré du côté d’Albion, Renaud …), de retour d’une dure journée de labeur, et regardant un type remonter à pieds les voies du RER (rassure-toi z’amis … en raison semble t’il d’un suicide à la station d’à côté de mon chez moi (j’en ai encore les tripes retournées …), il n’y avait plus de RER en circulation … et oui, le RER passe devant mon bâtiment) … l’homme de la minorité opprimée est passé devant moi sans que j’y prête attention. Décidant finalement de rentrer, je me retourne vers l’escalier et monte. Il a passé son badge magnétique devant la première porte et se trouve dans le hall. La porte n’étant pas encore refermée, je rentre aussi dans le hall.
Sur ce, il fait demi tour, passe à côté de moi en déclamant « espèce de pauvre abruti ». Je suis un peu étonné, ne comprenant pas le pourquoi du comment sur le coup … j’ouvre la deuxième porte et entre dans le couloir. L’homme de la minorité opprimée fait re-demi tour, et s’avance à ma suite maugréant, me faisant signe de dégager. Je lui demande alors le plus poliment du monde « pardon, y’à un problème ». Là, il me repasse devant, prend l’escalier et commence à monter, puis se retourne « Qu’est ce t’as … t’as un problème ??? ». Je lui réponds que oui, que j’aimerais comprendre (ce qu’intérieurement je commence à entrevoir …) pourquoi j’ai eu le droit à cet élan de sympathie envers ma personne. Là il baragouine un truc du genre « laisse tomber abruti » …
Je viens finalement de comprendre ce qu’il a contre moi. Il me soupçonne en fait de racisme primaire. Il pense que j’ai attendu devant l’entrée afin de voir si lui, membre d’une minorité opprimée, était bien un habitant de cette HLM, et qu’il a bien une clé pour y entrer.
Je tente de lui faire comprendre que ce n’est pas ça … il semble se rendre compte qu’il est un peu vite monté dans les tours … semble chercher à se justifier, puis sans s’excuser me regarde … se retourne et repart en lâchant un « laisse tomber … ». Le mot abruti n’a pas franchi ses lèvres, mais il a du le penser très fort.
Bref, je suis rentré chez moi, un peu scotché par une telle attitude. Ça fait chier de se faire traiter d’abruti, et de voir un individu penser trop facilement à du racisme comme cause première à ce qui peu se passer autour de lui. C’est je dirais tout autant stupide que ceux qui pensent qu’il n’y aurait que des noirs ou des arabes pour voler des scooters …
M’enfin à chaque jour suffit sa peine, la mienne fut de passer pour un sinistre abruti. Pour d’autre ce fut sûrement d’apprendre qu’une rame de RER venait d’emporter la vie d’un être cher. Je pense qu’à choisir, …, hein, ma place était enviable. Très enviable.
Sur ce z’ami, je te laisse … et à plus.
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