Etup elas (Hélas !)

Mon dieu (le mien à moi … j’suis le seul à l’avoir … et je ne le prêterai pas … non mais !) voilà que la toile s’enflamme pour un titre de rap.
Un truc éructé par un adolescent tout juste pubère. Où ce dernier imagine toutes les souffrances, plus viles les unes que l’autres, qu’il pourrait faire subir à une hypothétique ex qui l’aurait trompé.
Ce titre à apparemment deux ans. Et depuis deux ans c’est silence radio. Nada. Rien. Pas un membre du gouvernement ne réagit. Ni pute ni soumise dort tranquille sur ses deux oreilles. Rien quoi.

Puis là, bizarrement, ça sort. Et attend z’ami, tout aussi bizarrement ce rappeur vient de sortir un album (où d’ailleurs ne figure pas le titre « controversé »). Je ne vous parle pas de la maison de disque qui s’en vient nous annoncer le « Eminem » Français (dont le niveau des textes n’a jamais vu de haut une pâquerette … enfin à mon sens …). Bref l’usine à marketing tourne à fond.
La rumeur vient d’internet. De pseudos « utilisateurs » choqués, voilà pour la phase une. Ça monte, ça prend forme, la masse suit en phase deux. Les ministres (toujours avec un bon train de retard sur Internet … c’est pour ça qu’ils voudraient bien le brider, le contrôler …) et le gouvernement rajoutant la cerise sur le gâteau (ça s’appelle un jackpot pour la maison de disque et son plan média qui ne lui aura coûté que deux euros cinquante … méthode dite « à la Dieudonné » !) en s’emparant de l’indignation.

Mieux, on demande carrément d’interdire ce rappeur de scène (Alors qu’il n’interprète toujours pas le titre incriminé). Alors pour faire amende honorable, le dit rappeur (qui je présume n’a pas trop de soucis à ce faire … bien dans le plan média) s’excuse.

Franchement de Gaulle voyait dans les Français des bons veaux … (paraît que l’on traîne ça depuis la Gaule … César avait la même opinion … la gaule, de Gaulle … comme une évidence !) … je ne vois pas pour le coup énormément de matière pour changer ce jugement.

M’enfin ça va occuper la ministre de la culture, faire passer quelques problèmes bien plus grave au second plan (voire encore plus éloignés). Faire gesticuler les associations, outrer les moralisateurs de la toile, dont j’aimerais juste au passage apprendre s’ils ne tordraient pas le cou de leur dulcinée (en pensée évidemment !) si cette dernière venait à fricoter ailleurs avec bien d’autres qu’eux … Idem, dans la situation inverse pour ces dames, avec leurs bellâtres allant batifoler dans des bras autres que les leurs. Ces bras à qui ils avaient promis éternellement leurs flammes … jusqu’à la mort (syndrôme dit « du prince Jean »).

Bref … je n’ai toujours pas écouté le titre incriminé et ne compte pas le faire. J’estime déjà avoir perdu assez de temps à aller trouver ce fameux texte afin de voir de quoi il retournait. Texte qui ravira sûrement les blaireaux au bas de mon immeuble qui n’ont guère plus de considération de la gente féminine que ce pseudo rappeur et sa bouteille, mais qui n’a éveillé en moi aucune envie de trucider de femme. Texte qui à la limite pousserait à bannir ce genre musical de son environnement sonore. Mais comme nous sommes un brin civilisé (rassurez-moi … nous le sommes encore un peu … hein … déconnez pas !!!), on essaiera de voir plus loin que le bout de son nez et on évitera de s’épancher sur ce dernier et lui donner une importance qu’il ne mérite pas.

Sur ce, je te laisse z’ami (t’as remarqué … pas le nom du rappeur, encore moins le titre du morceau incriminé … peut toujours chercher gugule … hi, hi, hi …), j’ai des chats à fouetter … euh non caresser, et une mayonnaise à faire redescendre … (si ce n’est des blancs d’œufs … je ne sais plus trop …). A la prochaine.



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Onde du moment : Deni Hines - Give me your love