Printemps 2027. Sur les bords du Lac Mälar du coté d’Uppsala, je marche les pieds dans l’eau. Les moustiques qui quarante ans plus tôt m’avaient fait éventuellement passer pour le roi de la vantardise en ayant fait doubler le volume de mes chevilles, ne me font plus rien.
Tu vois mon amour, je me suis acclimaté.
Le teint pâle déjà mien est devenu encore plus livide.
Non vraiment, mon amour, il n’y a pas à dire, je me suis bien acclimaté.
En fait le seul problème, ô mon aimée, mon adorée … c’est que dès la première nuit j’ai perdu ta trace. Connement, comme ça. Un excès de timidité on ne peut plus coutumier pour moi.
En plus, avoue, que tu n’y a pas mis du tien … tu ne t’es même pas élancée derrière moi, lorsque de toi je m’éloignai par travers bois sur ce petit sentier nous ayant conduit dans la cabane au fond du Jardin.
Effectivement, dit comme ça, on pourrait penser que nous étions allés aux toilettes. Mais il n’en était rien. Comment sauraient t’ils, ces êtres à l’esprit mal placé (si … quand même un peu … avouez !!!), que tu disposais de ta chambrée dans cette petite cabane. Cette cabane à la bonne odeur de bois, à la limite du bois donc (ben ouais, …, faut suivre !).
De cette nuit que reste t’il. Des conversations à n’en plus finir, tes efforts pour caser les deux trois mots de français que tu savais. Je rendrais éternellement grâce à cette fameuse Lady … Marmelade, pour te les avoir soufflés Charlotta.
Hélas cet éphémère a pour seul inconvénient de rester gravé dans ma mémoire. Dans sa plus belle partie de stockage, je te rassure mon aimée.
Et me voilà, quasiment 40 ans plus tard à roder sur les bords de ce lac, où par une si courte nuit d’été (ah la proximité du cercle polaire !) mon amour, je crois que j’ai un peu oublié de t’épouser.
N’est ce pas un brin ballot ma bien aimée. N’est ce pas un peu cliché d’être là à revoir ton image qui jamais ne fanera dans mon esprit.
Sincèrement, je n’ai pas la réponse, et je ne veux pas la connaître. Je savoure nos souvenirs. Mes souvenirs, si par un malheureux hasard tu avais oublié. Mais non, …, Lady Marmelade ne l’aurait pas toléré.
Je tourne la tête vers l’eau, et ton image apparaît, tendrement bercée par les quelques vagues que pousse la brise du soir. Je m’assoie et fixe droit devant moi. Oui, je crois parfois que j’ai connement oublié de t’épouser.
Vivement nos prochaines vies !
Tu vois mon amour, je me suis acclimaté.
Le teint pâle déjà mien est devenu encore plus livide.
Non vraiment, mon amour, il n’y a pas à dire, je me suis bien acclimaté.
En fait le seul problème, ô mon aimée, mon adorée … c’est que dès la première nuit j’ai perdu ta trace. Connement, comme ça. Un excès de timidité on ne peut plus coutumier pour moi.
En plus, avoue, que tu n’y a pas mis du tien … tu ne t’es même pas élancée derrière moi, lorsque de toi je m’éloignai par travers bois sur ce petit sentier nous ayant conduit dans la cabane au fond du Jardin.
Effectivement, dit comme ça, on pourrait penser que nous étions allés aux toilettes. Mais il n’en était rien. Comment sauraient t’ils, ces êtres à l’esprit mal placé (si … quand même un peu … avouez !!!), que tu disposais de ta chambrée dans cette petite cabane. Cette cabane à la bonne odeur de bois, à la limite du bois donc (ben ouais, …, faut suivre !).
De cette nuit que reste t’il. Des conversations à n’en plus finir, tes efforts pour caser les deux trois mots de français que tu savais. Je rendrais éternellement grâce à cette fameuse Lady … Marmelade, pour te les avoir soufflés Charlotta.
Hélas cet éphémère a pour seul inconvénient de rester gravé dans ma mémoire. Dans sa plus belle partie de stockage, je te rassure mon aimée.
Et me voilà, quasiment 40 ans plus tard à roder sur les bords de ce lac, où par une si courte nuit d’été (ah la proximité du cercle polaire !) mon amour, je crois que j’ai un peu oublié de t’épouser.
N’est ce pas un brin ballot ma bien aimée. N’est ce pas un peu cliché d’être là à revoir ton image qui jamais ne fanera dans mon esprit.
Sincèrement, je n’ai pas la réponse, et je ne veux pas la connaître. Je savoure nos souvenirs. Mes souvenirs, si par un malheureux hasard tu avais oublié. Mais non, …, Lady Marmelade ne l’aurait pas toléré.
Je tourne la tête vers l’eau, et ton image apparaît, tendrement bercée par les quelques vagues que pousse la brise du soir. Je m’assoie et fixe droit devant moi. Oui, je crois parfois que j’ai connement oublié de t’épouser.
Vivement nos prochaines vies !
2 commentaires:
Il avait dessiné sur le sableuh, son doux visage, qui lui souriait... Puis il a plu, sur ce lac-euh, dans cet orage, elle a disparu. Et il a crié, crié-é... euh ? Qui donc ? ... pour qu'elle revienne.
A part ça, toi ça va ?
Un ch'ti coup de pomme au rhum (ou le contraire) pour remonter le moral ?
Bonjour ... je m'appelle ... euh ... Babou ... (ouais ... c'est ça ...) et je suis sobre depuis ... Oauich ... au moins tout ça ... hips !
Et je tiens à dire que non ... non ... non (I'm not satisfied ...) je ne bois pas ... Never ... Bah, c'est le mal ... Ouuuuhhhhh ...
Sinon ... euh ... ça va ... fatigué (pas de vacances ... etc ...) mais bon ... on fait aller son petit bonhomme de chemin ...
Voilà ... et toi (vous ?) :-)
Allez, à la prochaine ...
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