Et ensuite ...

Le soleil se couchait à l’horizon, tandis que Raoul Dukon fermait la grille de son épicerie.
Le couvre feu approchait et il lui fallait se dépêcher de rentrer.

Emilienne avait dressé la table quand il pénétra dans le 4 rue Gilbert Fenouil. Elle vivait seule dans l’appartement situé en dessous de celui de Raoul.
Raoul frappa à sa porte. Il lui rapportait un pot de confiture de reine claude. Emilienne en raffolait. Ils parlèrent 5 minutes de la pluie et du beau temps, et Raoul regagna son Logis.
Raoul avait perdu sa femme dans les premiers mois de la guerre. Enfin perdu est un bien grand mot. Elle s’était fait la malle avec un reporter allemand qui suivait l’avancée de ses troupes. Germaine avait toujours fait preuve de rapidité à trouver le chemin servant ses intérêts aux mieux.
Raoul en voulait à Germaine et encore plus à l’envahisseur qui non content d’envahir, lui avait ravi son amour.

Dans la nuit Raoul fut réveillé par des grattements. Encore endormi il mit quelques instants avant de s’apercevoir que l’on grattait à sa porte. Il se demanda rapidement s’il devait se lever et aller ouvrir.
Finalement il s’arma d’une poêle et alla ouvrir. Sur le palier, malgré la pénombre il reconnu Emilienne juste avant de lancer en avant sa poêle.

- Mais que faites vous là Emilienne ?
J’ai faillit vous occire avec ma poêle …

- Chut … moins de bruit …

Et elle le poussa à l’intérieur de son appartement. Elle referma avec une précaution extrême la porte. Raoul se demanda ce qu’elle pouvait bien lui vouloir. Il se demanda si la folie ne s’était pas emparée de sa voisine.

- Qu’est-ce qui se passe Emilienne, finit t’il par chuchoter …
- J’ai un petit souci …
- Ah !
- Oui … à la cave …
- Il y a une fuite …
- Mais de quoi parlez-vous … Mais non … j’ai les anglais …
- Quoi … ils ont débarqué … c’est pour ça que vous me réveillez ?
- Mais non … J’ai deux aviateurs anglais …
- Mais qu’est ce qu’ils font là …
- Ils ont été abattus … et ils devaient être récupérés par la résistance.
- Oui … ben qu’est ce que j’y peux …
- Justement … ça fait une semaine qu’ils auraient du être récupérer … et je n’ai toujours pas de nouvelles …
- Oui … mais la question est toujours la même … qu’est-ce que j’y peux ?
- Vous êtes le seul en qui j’ai confiance … vous me rapportez quelques vivres et êtes toujours prévenant … et puis … je connais votre avis sur l’occupant …
- Ah … mais à part ça … je vous serai utile en quoi …
- Il faut que vous m’aidiez à les faire partir. Il faut qu’ils rejoignent la côte.
- Mais je ne suis pas un super héros moi …
- S’il vous plaît … aidez-moi Raoul …

Raoul avait souvent été faible face aux femmes. Il se demanda s’il allait devoir céder ou repousser la demande d’Emilienne.

Voilà … c’est le début … ensuite … il va falloir attendre … attendre de voir si des coms avec des propositions de suite se font jour (il aide … il n’aide pas … il l’a retourne sur le canapé avec vigueur (Version XXX) … il descends à la cave et les anglais (Zeugma … on ne va pas se faire chier non plus !!!) … il devient un super héros … bref … on ne sait pas encore …), si la volonté de lancer une sorte de série me taraude …
Voilà … c’est tout pour aujourd’hui ;-)))

A plus … (ou pas !)