Qu’est-ce que mourir connement ?
A la vérité je n’aurai pas pensé à mettre dans cette catégorie la mort de cet homme ayant eu un problème cardiaque, pour finalement décéder 6 heures plus tard, faute d’avoir pu être admis dans un service de réanimation capable de lui faire une coronarographie.
D’après l’équipe du SAMU qui l’a pris en charge, pas moins de 24 hôpitaux ont été consultés afin de trouver une place en réanimation. VINGT QUATRE.
Habitant une ville frontalière à Massy, dont était originaire cet homme, il faut bien dire que j’ai du mal à comprendre. Massy possède un hôpital « privé » qui aurait été fort capable d’accueillir ce patient. Mon oncle y a été opéré il y a quelques mois pour un pontage coronarien (bien que ce ne soit pas cette unité hospitalière que nous lui aurions recommandé !), preuve qu’ils auraient très bien pu le faire.
Le pire c’est que dans un cercle de 5 Km, il y a trois hôpitaux … « privés ». Et pas un foutu de l’accueillir. Seul celui de Longjumeau l’a pris en charge en réanimation. Hélas il n’était pas équipé pour cette coronarographie.
Et là je te vois z’ami, tu te dis … ça y est … il va encore taper sur le libéralisme. Il a mis entre guillemets le termes « privé » … ça doit bien vouloir dire quelque chose.
Et bien oui et non.
Non, parce que sur les 27 hôpitaux (qu’on me donne la liste … argghhh) il doit bien y en avoir de ceux que l’on nomme « public ». Et ensuite … pour ce qui est des économies de bout de chandelles qui tuent finalement (souvenez-vous de la canicule …), ce n’est plus l’apanage du monde dit « privé ». Allez donc faire un tour dans un hôpital public … et bonjour le Flashback dans les années 50 … 60 … biffer la mention inutile en fonction de la date de mise en service du dit hôpital. Et je ne parlerais pas de la pénurie d’infirmières (t’ai-je déjà parlé de ma dernière hospitalisation (dans un des trois hôpitaux sus cités) et des infirmières intérimaires … non … il faudra que je le fasse un jour ;-))).
Que le monde médical cherche à avoir une gestion saine et une organisation rationnelle, je suis à 100% … que dis-je, à 110% d’accord. Mais que l’on oublie dans l’équation le but essentiel, c'est-à-dire sauver la vie humaine, … je ne puis qu’exprimer ma totale opposition … au bas mot. Si en plus dans l’équation, on entre la notion de profit … alors la … c’est plutôt le dégoût … la colère. Faire de l’argent sur la vie humaine n’est pas « conceptuellement » possible pour moi. C’est tout. Et là on touche au « oui » annoncé précédemment.
Et qu’on ne vienne pas me dire qu’un médecin ça fait plus de 10 ans d’études. Ça ne prend pas avec moi. Qu’il soit bien rémunéré, soit, mais qu’on en viennent à généraliser les dépassements d’honoraires (et deviennent par conséquent interdit à une bonne partie de la population), voire les enveloppes … il faudrait voir à ne pas déconner. (Pour la blague, je ne sais plus quelle humoriste disait que sont gynéco avez fait 10 ans d'études pour lui mettre la main au panier, alors que son mari en avait fait beaucoup moins pour un résultat bien plus performant !).
En fait si l’on y regarde de près, il y a un paradoxe dans le système français. La gestion est publique (sécurité Sociale) et solidaire, mais le monde médical lui est libéral.
Qui sincèrement par exemple, peut empêcher un médecin de prescrire plus de médicaments de tel ou tel laboratoire pharmaceutique, …, à charge pour ce dernier de le rétribuer d’une manière plus ou moins détournée (il paraît que visiteur médical ça ne se fait plus … laissez-moi rire !!!).
La plus ou moins lente privatisation de notre système médical n’annonce rien de bon pour notre futur. Il faudra avoir les moyens pour accéder aux soins. Et si tu ne les a pas … comme dit Timsit … faudra mieux ne pas être malade.
Enfin pour conclure ma « ralûre » du jour, n’as-tu pas remarqué la différence de traitement entre l’infirmière qui a malencontreusement conduit à la mort d’un enfant de trois ans en lui ayant administré un mauvais médicament et un médecin qui commettrait lui aussi une erreur médicale aux mêmes conséquences. Moi oui. Et comme d’hab … c’est toujours le principe du qu’on soit riche et puissant … qui s’applique.
Allez je m’arrête là, je ne fais rien qu’à m’énerver … et c’est pas bon pour mon cœur … et vu les capacités du coin … par les temps qui court, il vaut mieux éviter, non !
Allez z’ami je te laisse. Tchô.
A la vérité je n’aurai pas pensé à mettre dans cette catégorie la mort de cet homme ayant eu un problème cardiaque, pour finalement décéder 6 heures plus tard, faute d’avoir pu être admis dans un service de réanimation capable de lui faire une coronarographie.
D’après l’équipe du SAMU qui l’a pris en charge, pas moins de 24 hôpitaux ont été consultés afin de trouver une place en réanimation. VINGT QUATRE.
Habitant une ville frontalière à Massy, dont était originaire cet homme, il faut bien dire que j’ai du mal à comprendre. Massy possède un hôpital « privé » qui aurait été fort capable d’accueillir ce patient. Mon oncle y a été opéré il y a quelques mois pour un pontage coronarien (bien que ce ne soit pas cette unité hospitalière que nous lui aurions recommandé !), preuve qu’ils auraient très bien pu le faire.
Le pire c’est que dans un cercle de 5 Km, il y a trois hôpitaux … « privés ». Et pas un foutu de l’accueillir. Seul celui de Longjumeau l’a pris en charge en réanimation. Hélas il n’était pas équipé pour cette coronarographie.
Et là je te vois z’ami, tu te dis … ça y est … il va encore taper sur le libéralisme. Il a mis entre guillemets le termes « privé » … ça doit bien vouloir dire quelque chose.
Et bien oui et non.
Non, parce que sur les 27 hôpitaux (qu’on me donne la liste … argghhh) il doit bien y en avoir de ceux que l’on nomme « public ». Et ensuite … pour ce qui est des économies de bout de chandelles qui tuent finalement (souvenez-vous de la canicule …), ce n’est plus l’apanage du monde dit « privé ». Allez donc faire un tour dans un hôpital public … et bonjour le Flashback dans les années 50 … 60 … biffer la mention inutile en fonction de la date de mise en service du dit hôpital. Et je ne parlerais pas de la pénurie d’infirmières (t’ai-je déjà parlé de ma dernière hospitalisation (dans un des trois hôpitaux sus cités) et des infirmières intérimaires … non … il faudra que je le fasse un jour ;-))).
Que le monde médical cherche à avoir une gestion saine et une organisation rationnelle, je suis à 100% … que dis-je, à 110% d’accord. Mais que l’on oublie dans l’équation le but essentiel, c'est-à-dire sauver la vie humaine, … je ne puis qu’exprimer ma totale opposition … au bas mot. Si en plus dans l’équation, on entre la notion de profit … alors la … c’est plutôt le dégoût … la colère. Faire de l’argent sur la vie humaine n’est pas « conceptuellement » possible pour moi. C’est tout. Et là on touche au « oui » annoncé précédemment.
Et qu’on ne vienne pas me dire qu’un médecin ça fait plus de 10 ans d’études. Ça ne prend pas avec moi. Qu’il soit bien rémunéré, soit, mais qu’on en viennent à généraliser les dépassements d’honoraires (et deviennent par conséquent interdit à une bonne partie de la population), voire les enveloppes … il faudrait voir à ne pas déconner. (Pour la blague, je ne sais plus quelle humoriste disait que sont gynéco avez fait 10 ans d'études pour lui mettre la main au panier, alors que son mari en avait fait beaucoup moins pour un résultat bien plus performant !).
En fait si l’on y regarde de près, il y a un paradoxe dans le système français. La gestion est publique (sécurité Sociale) et solidaire, mais le monde médical lui est libéral.
Qui sincèrement par exemple, peut empêcher un médecin de prescrire plus de médicaments de tel ou tel laboratoire pharmaceutique, …, à charge pour ce dernier de le rétribuer d’une manière plus ou moins détournée (il paraît que visiteur médical ça ne se fait plus … laissez-moi rire !!!).
La plus ou moins lente privatisation de notre système médical n’annonce rien de bon pour notre futur. Il faudra avoir les moyens pour accéder aux soins. Et si tu ne les a pas … comme dit Timsit … faudra mieux ne pas être malade.
Enfin pour conclure ma « ralûre » du jour, n’as-tu pas remarqué la différence de traitement entre l’infirmière qui a malencontreusement conduit à la mort d’un enfant de trois ans en lui ayant administré un mauvais médicament et un médecin qui commettrait lui aussi une erreur médicale aux mêmes conséquences. Moi oui. Et comme d’hab … c’est toujours le principe du qu’on soit riche et puissant … qui s’applique.
Allez je m’arrête là, je ne fais rien qu’à m’énerver … et c’est pas bon pour mon cœur … et vu les capacités du coin … par les temps qui court, il vaut mieux éviter, non !
Allez z’ami je te laisse. Tchô.
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