La bruine ténue s’était abattue depuis quelques heures déjà. Le ciel obscurcit en cette heure tardive d’hiver ne laissait pas à l’étranger, qui aurait pu passer par ces cieux, la joie d’entrevoir les paysages abruptes et glaciales de la plaine environnante, entrecoupés de bois aussi inhospitaliers que sombres.
C’est sur un chemin traversant cette plaine que Peros Guelek se trouvait pourtant. Il ne savait pas ce qu’il y faisait, n’y comment il en était arrivé là. Le peu de chose qu’il avait en mémoire c’était que cette chienne de vie l’avait conduit sur ce chemin, délavé semble t’il depuis des lustres par des avalanches d’intempéries. Peros en était là de ses réflexions quand il se dit que cela faisait bien quelques heures qu’il n’avait pas entraperçu de signe de présence humaine sur ces terres peu accueillantes. Le froid pénétrait ses vêtements. Il décida alors, le chemin longeant un bois sombre, de pénétrer de quelques mètres dans la broussaille afin de se protéger et de se reposer …
Entrant dans le bois, Peros se dit en lui-même qu’il n’y voyait pas à 20 centimètres, et qu’il pouvait bien s’allonger à terre pour quelques heures. Il prit son petit baluchon et en sortit la couverture pour la mettre à terre … La pluie ne parvenant pas à s’incruster dans les bois, Peros su qu’il pouvait dormir avec l’espoir de ne pas être trempé au réveil.
Le bruit des bêtes l’empêchait toujours de trouver rapidement le sommeil. Il n’arrivait jamais à être serein dans ces moments là. Malgré tout, la fatigue aidant, ce dernier vînt par surprise. Peros plongea dans un sommeil juste et réparateur. Tout en dormant, il fit de nouveau son rêve habituel. Celui où, d’une lumière aveuglante, surgit la mort. Cette faucheuse superbe dont les traits du visage lui apparaissent si fins et, d’une beauté à couper le souffle. Mais, comme à chaque fois après lui avoir sourit, cette dernière s’en va sans l’emmener avec lui. La faucheuse venait à peine de disparaître de son esprit qu’un coup de tonnerre suivit d’un éclair étincelant le réveilla. Peros se leva d’un coup … Le tonnerre avait semble t’il frappé tout près de lui. Mais Peros n’y voyait rien. Maudit pays obscur. Il décida d’écouter pour voir s’il pouvait entendre un quelconque bruit. Faisant cela, au bout de quelques minutes, il décela sur sa gauche un chuintement. Il fit donc mouvement vers le bruit. Ce dernier devenait de plus en plus perceptible à mesure de sa progression.
Soudain, une lumière blanche se détacha au loin, à travers les branches se dressant devant lui. Peros se demanda quelle pouvait être cette source lumineuse pour pouvoir ainsi éclairer ce bois dont il pensait que rien ne pouvait éclaircir la pénombre. Il s’approcha prudemment. Arrivant aux abords de la zone, quelque chose lui parut familier. Il n’arrivait pas encore à déterminer, l’esprit sûrement encore empris de son sommeil récent. Il avançait maintenant dans la lumière. Il semblait qu’une sphère au milieu en était la source. Il ne lui restait plus que deux trois mètres à faire pour atteindre la sphère quand il aperçut une ouverture dans cette dernière. Une silhouette des plus agréable s’y tenait. Peros commençait enfin à voir ce que cela lui rappeler. C’était bel et bien son foutu rêve. Une peur indicible s’empara de lui. Ce ne pouvait pas être la faucheuse, se dit t’il. Non, il ne méritait pas de quitter cette terre comme ça. Il pensa à s’enfuir, mais il sentit en même temps qu’il était irrémédiablement attiré par la sphère. Il avança et se trouva rapidement face à la femme. Elle lui souriait, mais d’un sourire emprunt d’une grande tristesse. Son cœur se resserra.
- Approche, lui dit t’elle. N’ai pas peur prend ma main.
Peros en lui-même se dit que c’était la fin. Il tendit sa main à la rencontre de celle tendue par la femme.
C’est sur un chemin traversant cette plaine que Peros Guelek se trouvait pourtant. Il ne savait pas ce qu’il y faisait, n’y comment il en était arrivé là. Le peu de chose qu’il avait en mémoire c’était que cette chienne de vie l’avait conduit sur ce chemin, délavé semble t’il depuis des lustres par des avalanches d’intempéries. Peros en était là de ses réflexions quand il se dit que cela faisait bien quelques heures qu’il n’avait pas entraperçu de signe de présence humaine sur ces terres peu accueillantes. Le froid pénétrait ses vêtements. Il décida alors, le chemin longeant un bois sombre, de pénétrer de quelques mètres dans la broussaille afin de se protéger et de se reposer …
Entrant dans le bois, Peros se dit en lui-même qu’il n’y voyait pas à 20 centimètres, et qu’il pouvait bien s’allonger à terre pour quelques heures. Il prit son petit baluchon et en sortit la couverture pour la mettre à terre … La pluie ne parvenant pas à s’incruster dans les bois, Peros su qu’il pouvait dormir avec l’espoir de ne pas être trempé au réveil.
Le bruit des bêtes l’empêchait toujours de trouver rapidement le sommeil. Il n’arrivait jamais à être serein dans ces moments là. Malgré tout, la fatigue aidant, ce dernier vînt par surprise. Peros plongea dans un sommeil juste et réparateur. Tout en dormant, il fit de nouveau son rêve habituel. Celui où, d’une lumière aveuglante, surgit la mort. Cette faucheuse superbe dont les traits du visage lui apparaissent si fins et, d’une beauté à couper le souffle. Mais, comme à chaque fois après lui avoir sourit, cette dernière s’en va sans l’emmener avec lui. La faucheuse venait à peine de disparaître de son esprit qu’un coup de tonnerre suivit d’un éclair étincelant le réveilla. Peros se leva d’un coup … Le tonnerre avait semble t’il frappé tout près de lui. Mais Peros n’y voyait rien. Maudit pays obscur. Il décida d’écouter pour voir s’il pouvait entendre un quelconque bruit. Faisant cela, au bout de quelques minutes, il décela sur sa gauche un chuintement. Il fit donc mouvement vers le bruit. Ce dernier devenait de plus en plus perceptible à mesure de sa progression.
Soudain, une lumière blanche se détacha au loin, à travers les branches se dressant devant lui. Peros se demanda quelle pouvait être cette source lumineuse pour pouvoir ainsi éclairer ce bois dont il pensait que rien ne pouvait éclaircir la pénombre. Il s’approcha prudemment. Arrivant aux abords de la zone, quelque chose lui parut familier. Il n’arrivait pas encore à déterminer, l’esprit sûrement encore empris de son sommeil récent. Il avançait maintenant dans la lumière. Il semblait qu’une sphère au milieu en était la source. Il ne lui restait plus que deux trois mètres à faire pour atteindre la sphère quand il aperçut une ouverture dans cette dernière. Une silhouette des plus agréable s’y tenait. Peros commençait enfin à voir ce que cela lui rappeler. C’était bel et bien son foutu rêve. Une peur indicible s’empara de lui. Ce ne pouvait pas être la faucheuse, se dit t’il. Non, il ne méritait pas de quitter cette terre comme ça. Il pensa à s’enfuir, mais il sentit en même temps qu’il était irrémédiablement attiré par la sphère. Il avança et se trouva rapidement face à la femme. Elle lui souriait, mais d’un sourire emprunt d’une grande tristesse. Son cœur se resserra.
- Approche, lui dit t’elle. N’ai pas peur prend ma main.
Peros en lui-même se dit que c’était la fin. Il tendit sa main à la rencontre de celle tendue par la femme.
- C’est que je ne sais qui vous êtes madame. Comprenez que la situation n’a rien d’habituelle pour moi.
- Pour moi non plus, fit t’elle en refermant sa main sur celle de Peros.
La main n’était pas froide, contrairement à ce qu’avait pu envisager Peros. Cela le rassura un peu.
- Vient Peros, suit moi …
- Pardon, fit t’il, s’apercevant qu’elle l’avait appelé par son prénom
- Tu t’appelles bien Peros Guelek, n’est t’il pas.
- Oui madame, répondit t’il sentant que toutes craintes s’étaient dissipées
- Vient il faut que je t’explique …
Peros pénétra dans la sphère. Ce qu’il y vit, il s’en souviendrait à jamais. Là dans cette sphère, l’univers entier était représenté. Il pouvait voir, sans même savoir ce que cela montrait exactement, qu’il avait sous les yeux une sorte de carte avec les forces en présence. Le bien et le mal. La lutte perpétuelle. La femme lui expliqua qu’il avait été choisit ainsi qu’elle pour qu’enfin cesse cette lutte inutile. Il avait été décidé en haut lieu que le bien devait faire capituler pour toujours le mal. Elle avait donc été choisie voici six lunes, pour être la matrice porteuse de l’enfant pur. Celui par qui le mal serait anéanti. Péros ne voyait pas où elle voulait en venir. Elle prit son visage entre ces mains, et délicatement elle vînt déposer un baiser sur la bouche de ce dernier.
- Comprends tu maintenant …
- Pas vraiment … Tu dis que tu vas être la mère d’un enfant …
- Oui, et toi tu en seras le père Peros …
- Mais je ne possède rien, …, comment veux tu que je puisse subvenir à vos besoins …
- Peros, penses tu qu’en haut lieu la décision n’aie été mûrement réfléchie …
- J’en convient … mais je ne vois pas pourquoi moi …
- Tu es le dernier être pur de ces terres … Et moi la dernière des miennes … Nous sommes un concentré de pureté Peros … Le dernier espoir pour qu’un jour des couleurs puissent rejaillir sur nos terres
Lui disant cela, elle lui fit un sourire. Il ne su pas y résister. Il sourit à son tour. Cela devait faire une éternité qu’il n’avait pas sourit. C’était bon. Ils sortirent ensemble de la sphère.
- Tu sais mon nom, mais je ne sais pas le tiens, lui dit t’il en s’éloignant de la sphère
- Je m’appelle Marie dans ta langue.
Cela lui rappelait vaguement quelqu’un. Il était sur que dans des temps lointain, il aurait su ce que cela lui rappelait. Mais là il ne chercha pas plus longtemps. Une douce chaleur s’emparait doucement de lui. L’amour naissant probablement.
- Dans ma langue ?
- Je ne suis pas de ta terre Peros … J’ai fait un long voyage pour te trouver mon amour … En réalité, si je te disais mon vrai prénom tu n’y comprendrais rien …
- Ce n’est pas grave, tu peux bien me le dire …
Elle se retourna alors et lui indiqua la sphère. Cette dernière n’avait plus l’ouverture par laquelle ils y avaient pénétré, quelques minutes auparavant. A la place, une inscription était apparue.
- ça veut dire quoi ? demanda t’il
- Tu voulait savoir mon prénom, alors je te le montre …
Il se retourna, prit sa main dans la sienne, et parti vers ce qui leur semblait la meilleure destination pour leur avenir. Il se retourna pour revoir une dernière fois l’inscription. Il voulait garder pour toujours au fond de son cœur le nom originel de son amour. Quand il eu finit de le relire, il grava à jamais celui-ci au plus profond de son âme : Klargon 24, tel était le nom de l’amour. La sphère disparue alors à jamais.
Fin.
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