Aujourd’hui, je le savais dès la veille (attention, structure mega complexe de phrase … veuillez arrêter immédiatement ces activités subversives sous peine de réinitialisation fortuite et soudaine du système … sic !), je me devais de monter à la capitale pour un entretien via un nième cabinet de recrutement.
Donc, dès que je mis mon nez sous l’air un brin pollué de notre chère banlieue, l’horizon fort assombri par un ciel non pas constellé d’étoiles, mais de nuages rivalisant de nuances de gris … ,« Tiens regarde mon gris est plus beau que le tien … - Tu te touches Robert, t’as vu comment le mien y claque sa mère … - Arrêtez tous les deux, c’est le mien qui déchire tout, j’l’ai emprunté à Michael Jackson … - Ah, …, alors dans ce cas respects ! » …, ne poussait pas l’aimable concitoyen(haine !) que je croisais à me sourire et me faire voir que finalement « ‘tain c’que la vie est cool ! ». Non, Madame Truc me regarda de son œil fourbe alors qu’elle promenait son cleps, se demandant qui j’avais bien pu agresser dernièrement pour être ainsi habiller (en gros j’avais pas mis de Jean’s et je ne portais pas ma polaire spécial Sherpa made in Népal) … D’où cet infâme chômeur pouvait t’il bien tirer l’argent pour se fringuer un peu classe … du moins c’est ce que son regard me laissa deviner … mais je peux me tromper … Peut être ne fera t’elle pas chier son roquet sur le pallier en signe de protestation !
Après quelques minutes de marche, j’arrivais à la gare RER. Je pris mon habituel aller-retour (bon, là j’exonère la guichetière de la RATP … elle n’est pas là pour me sourire et me faire croire que la vie est belle … Elle c’est madame « ça fera 4 euro 10 » … « Vous n’auriez pas la monnaie » … « Non … Pfufff, Josiane t’as pas des pièces d’un centime … » …) et m’en fut passer les portillons automatique. La maréchaussée ratpienne était derrière, guettant le fraudeur, ce sinistre individu brisant toute idée de collectivisme, empêchant la mise en place du communisme, voie royale pour le bien du peuple, j’ai nommé le Socialisme. Maréchaussée qu’aujourd’hui j’eu tout le luxe de voir à chaque passage de portillons. Ils ont du recruter.
Voyage tranquille (début d’après midi oblige). Une jeune femme me fait fasse. Tandis que j’écoute mon baladeur, mon regard croise le sien. Je lui adresse un sourire. Mais elle, elle me renvoie son fameux regard qui me dit que j’ai tout intérêt à le remettre dans mon slip si je ne veux pas qu’elle tire le signal d’alarme et me poursuive devant les tribunaux pour harcèlement sexuel. Je poursuis donc l’écoute de mes divagations musicales. J’arrive une demi heure en avance … j’en profite pour faire un tour chez Virgin. Dieu, c’est fou les merdes qu’on peut vendre de nos jours. Le règne de la tête de gondoles. Finalement vient l’heure de mon RDV. Je sonne pile poil à 15 H 30. Je suis amené dans un bureau, on me donne le dossier à remplir, M. Machinchose arrive dans quelques minutes.
Quelques minutes passent et effectivement M. Machinchose arrive. Tiens avec M. Bidule. Ils me présentent leur société. J’écoute. A l’entrée j’ai lu leur doc. Leurs paroles me laisse une impression de déjà lu. J’acquiesce poliment au sous entendu que franchement, c’est pas des PD ici, qu’ils déchirent leur race (On ne sait toujours pas laquelle … un truc style winner ultrabrite). Ensuite, ils me précisent que le poste auquel je postule a été pourvu (‘tain … il fait beau … il fait pas gris … je vais bien, tout va bien !!! Va y Marcel, moral à donf !) et que je peux leur parler de moi. Je blablate un peu, essaye de faire ressortir les points positifs de mon CV, et puis c’est tout. Au revoir et à la prochaine. Et merde … un coup encore pour rien.
Je ressors. Il fait toujours aussi gris. J’aurais du m’en douter. Je retourne vers mon RER. Je rentre chez moi. Il fait toujours aussi gris. Par habitude je fais un grand pas pour éviter l’étron fleurissant sur le pallier. J’ouvre la porte … Il ne fait plus gris.
Finalement, je me suis bien amusé. Ils m’ont bien fait rire les gens. Demain je recommence. J’espère qu’il fera gris (D’après el señor météo, y’a pas de problème).
Sur cette vague de chaleur humaine, d’avenir radieux, je vous laisse les z’amis. A +.
Donc, dès que je mis mon nez sous l’air un brin pollué de notre chère banlieue, l’horizon fort assombri par un ciel non pas constellé d’étoiles, mais de nuages rivalisant de nuances de gris … ,« Tiens regarde mon gris est plus beau que le tien … - Tu te touches Robert, t’as vu comment le mien y claque sa mère … - Arrêtez tous les deux, c’est le mien qui déchire tout, j’l’ai emprunté à Michael Jackson … - Ah, …, alors dans ce cas respects ! » …, ne poussait pas l’aimable concitoyen(haine !) que je croisais à me sourire et me faire voir que finalement « ‘tain c’que la vie est cool ! ». Non, Madame Truc me regarda de son œil fourbe alors qu’elle promenait son cleps, se demandant qui j’avais bien pu agresser dernièrement pour être ainsi habiller (en gros j’avais pas mis de Jean’s et je ne portais pas ma polaire spécial Sherpa made in Népal) … D’où cet infâme chômeur pouvait t’il bien tirer l’argent pour se fringuer un peu classe … du moins c’est ce que son regard me laissa deviner … mais je peux me tromper … Peut être ne fera t’elle pas chier son roquet sur le pallier en signe de protestation !
Après quelques minutes de marche, j’arrivais à la gare RER. Je pris mon habituel aller-retour (bon, là j’exonère la guichetière de la RATP … elle n’est pas là pour me sourire et me faire croire que la vie est belle … Elle c’est madame « ça fera 4 euro 10 » … « Vous n’auriez pas la monnaie » … « Non … Pfufff, Josiane t’as pas des pièces d’un centime … » …) et m’en fut passer les portillons automatique. La maréchaussée ratpienne était derrière, guettant le fraudeur, ce sinistre individu brisant toute idée de collectivisme, empêchant la mise en place du communisme, voie royale pour le bien du peuple, j’ai nommé le Socialisme. Maréchaussée qu’aujourd’hui j’eu tout le luxe de voir à chaque passage de portillons. Ils ont du recruter.
Voyage tranquille (début d’après midi oblige). Une jeune femme me fait fasse. Tandis que j’écoute mon baladeur, mon regard croise le sien. Je lui adresse un sourire. Mais elle, elle me renvoie son fameux regard qui me dit que j’ai tout intérêt à le remettre dans mon slip si je ne veux pas qu’elle tire le signal d’alarme et me poursuive devant les tribunaux pour harcèlement sexuel. Je poursuis donc l’écoute de mes divagations musicales. J’arrive une demi heure en avance … j’en profite pour faire un tour chez Virgin. Dieu, c’est fou les merdes qu’on peut vendre de nos jours. Le règne de la tête de gondoles. Finalement vient l’heure de mon RDV. Je sonne pile poil à 15 H 30. Je suis amené dans un bureau, on me donne le dossier à remplir, M. Machinchose arrive dans quelques minutes.
Quelques minutes passent et effectivement M. Machinchose arrive. Tiens avec M. Bidule. Ils me présentent leur société. J’écoute. A l’entrée j’ai lu leur doc. Leurs paroles me laisse une impression de déjà lu. J’acquiesce poliment au sous entendu que franchement, c’est pas des PD ici, qu’ils déchirent leur race (On ne sait toujours pas laquelle … un truc style winner ultrabrite). Ensuite, ils me précisent que le poste auquel je postule a été pourvu (‘tain … il fait beau … il fait pas gris … je vais bien, tout va bien !!! Va y Marcel, moral à donf !) et que je peux leur parler de moi. Je blablate un peu, essaye de faire ressortir les points positifs de mon CV, et puis c’est tout. Au revoir et à la prochaine. Et merde … un coup encore pour rien.
Je ressors. Il fait toujours aussi gris. J’aurais du m’en douter. Je retourne vers mon RER. Je rentre chez moi. Il fait toujours aussi gris. Par habitude je fais un grand pas pour éviter l’étron fleurissant sur le pallier. J’ouvre la porte … Il ne fait plus gris.
Finalement, je me suis bien amusé. Ils m’ont bien fait rire les gens. Demain je recommence. J’espère qu’il fera gris (D’après el señor météo, y’a pas de problème).
Sur cette vague de chaleur humaine, d’avenir radieux, je vous laisse les z’amis. A +.
3 commentaires:
Cette note était terrible, tu penses à mettre en avant tes talents d'écriture sur ton CV ? ;)
Ali> Tu vas finir par me faire rougir ... limite une petite perle de larme scintillerait au firmamant de mon z'oeil.
Pour être sérieux, ..., ma profession ne s'émeut hélas pas de pseudo talents d'écriture ... Donc pas trop à attendre de ce côté là (en plus un CV c'est synthétique ... Lyrisme interdit !)
M'enfin je te remercie mille fois ... A plus ... et au plaisir de tes z'olies photos ... (Ah que mian mian ...)
miam miam serait moins nian nian !
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