Illogique logique !

Où allons nous. Je me le demande quand même.
Que je vous dise ce qui m’amène à cette réflexion. Dans le différent qui m’oppose à mes ex fucking bastards employeurs il faut bien l’avouer, je suis un peu léger en témoignages de la part de mes anciens collègues. Cependant j’en ai. Même qu’une des personnes témoignant pour moi (merci, merci, merci … je ne le dirais jamais assez) a décidé d’en convaincre d’autres, face au sentiment (qui est le mien aussi) d’injustice qu’elle éprouve, et face à l’impunité dont jouissent (et ici le terme n’est pas usurpé ?) mes ex employeurs.
Car il faut voir que dans mon ancienne société, plus personne ne moufete (du verbe moufeter !) par peur d’hypothétiques représailles, allant jusqu’au licenciement sans aucun motif, le mien et celui de deux autres collègues leur servant d’exemple. En gros baisse la tête, c’est tombé juste à côté, …, le prochain coup on ne sait jamais. Donc pas grand monde pour t’aider, même si la situation est injuste.
Il est une devise de notre nation (ça me fait peur quand j’écris ça … on dirait un patriote) qui dit « Liberté – égalité – Fraternité ». Je dois hélas rajouter « Mon cul » (voire choucroute, …, pour les fins connaisseurs !). Pour le coup, la fraternité, elle en prend un (coup !). Quant au principe de la solidarité, allez donc sonner à une autre porte mon bon, on n’a pas ça chez nous.
Bref, mon ex collègue, était parvenue à en convaincre une autre. Mais peine perdue, une nouvelle opposition est née. Le corporatisme. La défense aveugle pour de sombres raisons de « caste ». Que cela soit juste ou non, je défends par principe ceux qui sont au même niveau que moi, qui appartiennent au même clan. En effet, cette dernière était rentrée dans la société grâce à l’appui de son beau frère (ex patron de société) qui connaissait un des directeurs de mon ex société. Directeur qui n’est pour rien dans mon éviction (bien que cela ne doive sûrement pas le peiner !). Cependant, son beau frère lui a bien fait comprendre que par pur esprit de reconnaissance, elle ne devait aucunement me porter assistance (t’inquiètes ma chère « _ _ _ _ _ » (je sais que tu me lis donc je mets un « bip »), …, je ne t’en veux pas … je deviens fataliste à la longue avec cette affaire …), que cela ne serait pas bien.
En résumé, il est malvenu de dire à quelqu’un (et encore dans l’affaire nous concernant, ce directeur n’est en rien concerné) qu’il a fait une erreur parce qu’un jour il avait fait une bonne action (Oh et puis en plus c'est pas n'importe qui, ..., c'est un directeur ...). Donc si je ne me trompe, demain si je donne 1 € à quelqu’un et qu’ensuite je défonce la gueule de son pote, ce dernier ne pourra pas m’en vouloir et ne lèvera pas le moindre doigt, car j’aurais fait une pseudo bonne action auparavant. A la limite, ..., il dira à son pote d'arrêter de m'emmerder. Ouais. Complètement hallucinant comme raisonnement, non ! Mais pas dans l’optique « corporatisme ».

D’où mon « Où allons nous ». Que souhaitons nous pour notre humanité, quand le plus simple sens humain n’est plus notre règle de conduite. Je me dis que la réponse, finalement, je ne suis pas sûr de vouloir l’entendre. J’y perdrais encore quelques illusions.

En espérant que d’autres bravent leurs peurs et fassent preuves d’un peu d’audace, je vous laisse les z’amis. A +.