20 février 2008

La fucking vie

Dans la nuit de dimanche à lundi il y a eu un drame dans mon immeuble.

Une personne s’est défenestrée avec sa fille de 18 mois alors qu’elle était enceinte.
J’ai été réveillé par les coups donnés par les pompiers pour entrer dans l’appartement.

Dehors ce n’était qu’un ballet de gyrophares des véhicules des pompiers, d’ambulances, du samu pédiatrique, des policiers … et des secouristes passant d’une ambulance à l’autre.

Mais à ce moment je ne savais rien quant à la teneur du drame.
Je ne l’ai appris qu’hier soir.

Et j’y pense pas mal depuis … Je ne suis pas à l’aise avec cette histoire qui s’est déroulée à deux doigts de moi. Ça me pousse à la relativisation … on n’en serait à moins.

Le peu de nouvelles sur l’état de santé de ces deux personnes ne sont pas vraiment bonnes. Notamment pour la petite fille qui est dans le coma. Sa mère elle, était d’après le journal consciente (mais depuis plongée dans le coma), ayant été retrouvée dans le hall de mon immeuble.
Reste des circonstances assez floues et mystérieuses (la mère était apparemment entièrement nue) qui ne font qu’ajouter au malaise que je ressens à évoquer ce drame.

Bref … il fallait que je parle de ce drame que certains auront vite fait de ranger dans la catégorie des drames ordinaires de la « vie ordinaire ». Sauf … que comme pour tous les drames de ce type … il n’en ai rien. Ce n’est pas ordinaire de vouloir se tuer (ou tuer ?), encore plus en emmenant son enfant, ses enfants.
Il fallait que je couche cela sur les touches de mon clavier. Désolé si pour certains cela sera inintéressant, voire déplacé ou pas à sa place … mais il le fallait.

Sur ce z’ami je te laisse … il se fait tard et j’ai un peu de mal à trouver le sommeil en ce moment. A plus.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Indeed... C'est la fucking vie.
Des frissons glacés me glissent dans le dos.

Pourquoi ?
Que faire ?
Pouvais-tu le savoir ?
Aurais-tu pu aider ?
Comment ?
Autant de questions que l'on ne peut s'empêcher de se poser, je crois, après un tel drame, survenu si proche de soi.
Relativiser, oui... Si possible.

Des bises.

Anonyme a dit…

tout comme Tippie, des frissons dans le dos.

Anonyme a dit…

Oui ... ça laisse plein de questions en suspend ...
Pour la majorité d'entre elles je n'ai et n'aurais probablement jamais de réponse.
En même temps, je ne la connaissais pas du tout (Ah les grands immeubles HLM ... on en case du monde la dedans !!!) ... et elle ne vivait qu'à 20 - 30 mètres de chez moi ... c'est pour dire comment va notre monde aujourd'hui. (et là aussi ... ça interpelle un peu la bête !).

Sinon ... pas vraiment de nouvelles de cette femme et de son (ses) enfant(s) ...
C'était il y a moins d'une semaine ... et si l'on regarde bien ... c'est comme si ce n'était pas arrivé. Bizarre comme sensation.
En tous cas ... moi j'y pense encore chaque jour ... et un peu plus lorsque je passe sous leurs fenêtres.
Je ne souhaite qu'une chose en fait ... qu'elles s'en sortent et que la vie commence à les préserver des maux de notre vie quotidienne.