Le casino de Ségolène

Avant propos à l’intention des personnes ayant une tendance ou orientation capillaire blonde et situées géographiquement outre Quiévrain (et plus au nord encore) :

L’auteur (plus généralement celui qui cause à l’aide de son clavier), donc moi par conséquent, informe que cette présente note à pour objet de parler brièvement de sa rencontre avec le nouveau JB. Précisons qu’il ne s’agit nullement d’une nouvelle version de la boisson alcoolisée parfois connu sous ce nom, …, qui n’est en fait qu’une lâche usurpation d’initiales hautement plus respectueuses. Je pense qu’il n’est pas utile de préciser que James Bond ce cache derrière ces initiales (Ah mereudeeuuu … je viens de le faire … Bô … pas grave …).
Donc, z’ami(e … oui c’est assez centré sur une personne …), si tu ne veux pas en entendre parler, je te prie d’arrêter là, ta lecture. Après, tu en assumes l’entière responsabilité et ses éventuelles conséquences.



Hier, après la cruelle « loose » de samedi soir (quoi … z’êtes pas au courant … non !!!), je suis allé finalement voir le nouveau James Bond. Avec une crainte non dissimulée en constatant que ET Télérama, ET Libération ne l’avait pas descendu en flèche. (Merde que Télérama mette 4/5 à un James Bond … Diantre, j’aurais au moins vu ça de mon vivant). Ce qui, reconnaissons le, peut paraître suspect et louche au premier abord.
Je m’installe donc dans la salle. Chose à noter. La salle est pleine un lundi soir à 22 H 00. Extrêmement rare. De mémoire je ne me rappelle pas beaucoup d’autre film ayant bénéficié de cela.

Générique. Plutôt pré-générique. Sobre. Froid (N&B oblige). Je pense que dés le début l’accent du film est mis. Ce pré-générique montre James lors de sa première mission 00 … C’est brutal et brute de décoffrage et l’effet désiré est atteint (comme une tarte … ah, ah, ah … humour !!!). Tu comprends qu’il n’y aura pas d’exploit hallucinant et incroyable à grand renfort d’effets pyrotechniques et de sauts dans le vide de la mort qui tue, je fais huit sauts « pers » arrière une main dans le dos pendant que l’autre désamorce la bombe rattachée par une paire de menottes à la cheville pour enfin retomber dans un avion en plein vol en train de se disloquer, mais qui arrive quand même à voler pendant le ¼ d’heures de pré-générique. Limite je le pose avec le vilain qui fout ses mains sur mes yeux (Ben … ouais, le vilain est parfois super lourd au niveau de la blague. Manquerait plus qu’il me fasse des oreilles de lapin, le boulet …), avant que je lui marave définitivement la gueule en lui susurrant « Bond … mon nom est Bond ».
Non, là James y dit pas grand-chose. Y frappe comme un con (mais ça fait mal quand même … surtout à la tuyauterie !) et flingue au milieu du front sans un mot. Enfin si, un seul.
Ensuite générique. Visuel sur les cartes avec le cœur (Eh, eh, eh … indice là ???) et le pique (ouf … soulagement). Musique et chant de Chris Cornell (ex Soundgarden) … ce qui franchement n’est pas pour me déplaire, vu que le gars quand même il a fait des trucs qui m’ont plutôt marqué (d’ailleurs à ce jour, tu peux l’écouter dans le Post-it à Droite … mais jusqu’à quand … ça je ne le sais point …).

L’histoire en elle-même passera pour beaucoup au second plan. Elle ne casse pas trois pattes à un canard, et si mes souvenirs sont bons, c’est une actualisation du roman original (quoiqu'elle tombe pile poil pendant une période d'engouement soudain pour le poker) . Par contre rapidement tu t’aperçois que les personnages semblent plus étudiés qu’à l’accoutumée. James apparaîtra bien plus rustre et moins subtil (je sais il ne l’a jamais réellement été, mais quand même …). D’ailleurs à la sortie du cinéma, une fille fera remarquer à son copain … que franchement ça ne vaut pas Pierce. Je ne dirais pas cela. Car ce n’est pas vraiment le même registre là. Le personnage est un obscur agent tout juste promu 00. Il suffit juste d’écouter la description de Vesper dans le train pour comprendre que James n’est pas encore James (Whouaouhh … j’ai été la chercher loin celle là …). Effectivement, le nouveau James (Aka Daniel Craig) fait beaucoup plus racaille malfrat. Mais il semble que cela soit voulu. On verra au prochain (si … c’était marqué à la fin du générique … « James Bond will return ».).
Bref, l’action est dure, mais James parallèlement est plus fragile. Si. Il fait des bisous, bisous et va jusqu’à démissionner pour une belle … Argh … sacrilège …
M’enfin, tout ça pour dire que ce James, bien moins basé sur l’action à outrance qui ne ressemblait quasiment plus à grand-chose (voir le dernier avec la voiture invisible …) est bien. Il me rappelle Bons baisers de Russie. Je ne sais pas trop pourquoi, mais c’est la première chose que je me suis dis à la fin. Peut être les références … la première Aston Martin. D’ailleurs la nouvelle n’a pas une longue vie. Triste gâchis ;)

Enfin voilà … mes premières impressions. Pour conclure j’ai bien aimé la scène où James poursuit un Yamakasi sous amphétamines. Ouais, j’l’ai bien aimé celle là. Et puis le film en général. Ne boudons pas ce plaisir. Maintenant on verra la suite. Et vu la fréquentation de ce lundi soir, j’en conclus qu’il ne marche pas trop mal.
Sur ce z’amis, je te laisse … je retourne à ma pêche aux matricules, …, c’est que j’ai un métier trop passionnant moi … Ah, et la néerlandaise, tu peux te déboucher les oreilles ( M’ouais … pas blonde pour rien celle là :-))))))))))) j’ai fini … A plus.