Vil attentat

Quand rien ne va, rien ne va ...

Tel pourrait être la devise de ce début d'été ... Le monde se bancalise, et tangue dangereusement (à l'instar de la tour de Pise) vers, on peut le supposer, sa chute ... (Et merde avec notre chance commune, vous pariez combien qu'on sera en dessous !!!). M'enfin donc pour en revenir à toutes ces histoires d'attentat, d'être en dessous, etc., recentrons nous sur le coeur de notre histoire ...

Nos amis (le degré d'amitié est fonction du degré d'entente cordiale que tout un chacun se doit de posséder ...) d'outre-manche ont subit il y a un peu plus d'une semaine les lâches attentats aveugles de Londres. Cependant, ils peuvent (j'espère plus par leur sens inné de la bétise que d'une réelle volonté ... Ouah, quand je veux faire dans la perfide réflexion, ..., comment je peux ...) eux aussi faire preuve de lacheté pure, via des attentats aussi ridicules qu'inutiles.

Pour preuve. Notre bonne amie Saïda, qui Samedi soir a subit un des plus vils attentats qu'une personne puisse subir (mais existe t'il un attentat qui ne soit pas vil ... non) ... Je m'explique.

Cette charmante personne (bon Ok pas tous les jours, mais parfois quand même ... de toute façon la rareté en fait toute la valeur, nah !!!) fêtait l'annivesaire d'un de ses amis. Pour finir la soirée, ils allèrent en boîte de nuit (pour son malheur précisons que cette dernière possède un étage ... Nous allons bientôt voir l'utilité de cette disposition dans notre démonstration) afin de terminer cette soirée d'une manière enjouée. La belle (ne pas dire le contraire, ..., vous risqueriez d'une de provoquer son courroux, et de deux d'énoncer une contre vérité ... Moi, là, j'estime avoir fait ce qu'il fallait pour ne pas subir son ire ...) se tremoussait nonchalamment sur le dance floor aux sons des rythmes lancinants que le Monsieur qui chevauche les disques (de nos jours les CD, voire les fichiers mp3 et autres, de sa jolie console sonore de Dj...) octroyait généreusement à la population noctambule de l'endroit. Quand soudain, surgit de nul part, l'agression se produisit. Le lâche attentat de la chaise.

Et oui, notre belle miss s'effondra victime d'une chaise lui étant brusquement tombée en pleine figure. Cette chaise qui venait soudainement de descendre un étage (notons qu'un éventuel filet de protection serait le bienvenue pour les prochaines fois) venait de la meutrir dans sa chair. Le sang s'écoulait comme si la source devait jamais en être tarie.

Mais que s'était t'il donc passé pour qu'une chaise volante attérissent ainsi sur la face de miss Saïda. Rien d'autre que les effets notoires de l'alcool et de la bétise (et le mot est en deçà de toutes vérités) d'un ami d'outre manche (ami est ici mis pour éviter tout reproche à l'auteur de ses quelques lignes, et comme un alibi littéraire ... Il est évident que j'ai peut de chance un jour de pouvoir converser calmement avec cet abruti, ..., et là ce n'est pas notoire ... c'est génétique ...). Cet idiot congénital n'a rien trouvé de mieux que de balourder une chaise du 1er étage sur les danseurs ... triples buses va ! Et pour couronner le tout, ça ne pouvait que tomber sur cette pauvre Saïda. Résultat des courses : Pompiers, ambulance, Urgences et quelques points de sutures.

Et le motif : aucun. J'aurais bien volontier donné l'apparence rougeâtre à son visage, comme il se doit selon la légende, mais je n'étais nullement sur les lieux. Et puis avouons l'inutilité d'un tel geste.

M'enfin, mémère a maintenant un joli oeuf sur la caboche, un peu moins de cheveux et une répulsion pour ce qui est des boîtes de nuit à étages.

Bon, je vais de ce pas l'appeler pour m'enquérir de nouvelles qui je l'espère seront rassurantes.

A plus.

Maj : Le présumé coupable (mais qui ne l'est plus, pas (?) donc) a été relaché. Personne n'a rien vu, personne n'a rien entendu. Donc, ben en généralisant, y'a pas de preuve. La chaise mystère, la chaise volante, elle l'a fait toute seule. Pays de couards et autres grandes gueules (je sais il ne faut pas que je généralise ... Parfois je m'emporte ... désolé !), je vous salue bien.. Ah, et si toi lecteur, tu fais parti de la société m'ayant foutu à la porte (les fucking bastards !!!) tu es prié de ne pas rapporter cet événement, à la demande de la victime. Merci.