1 février 2006

Trop riches

Milliar ?
Billou est trop riche. Beaucoup trop. A un tel point que son percepteur a été obligé d’acheter un nouvel ordinateur tout beau, tout propre qui n’a qu’une seule tâche. Déterminer combien doit Billou au fisc face aux milliards de dollars constituant sa fortune.
Voilà finalement, une preuve de plus que finalement ça sert à quoi d’avoir tant d’argent. Être riche OK, mais avoir une fortune qui finalement ne sert pas à grand-chose (Billou à une fondation distribuant des milliards (c’est bien), mais en grande partie déductible de ses impôts, ne l’oublions pas), sauf à générer encore plus d’argent à un propriétaire qui n’en a nul besoin … excusez moi, mais je n’arrive toujours pas à comprendre comment nos sociétés (Je ne parle pas des entreprises, hein ! Non, je parle de nous, en tant que peuple.) continuent à accepter cela, surtout quand ceux qui nous gouvernent, qui nous dirigent, et qu’en fin de compte nous rémunérons par notre travail ou nos impôts, nous expliquent en long, en large et en travers, que nous coûtons trop cher, et que le SMIC c’est déjà bien cher payé ...
Pourquoi pas, …, mais eux, pourquoi ne s’en contentent t’ils pas ? Hum, encore une énigme …


En attendant la solution les z’amis, à la prochaine et surtout …



MERCI PATRON


Quand on arrive à l'usine
La gaîté nous illumine
L'idée de faire nos huit heures
Nous remplit tous de bonheur
D'humeur égale et joyeuse
Nous courons vers la pointeuse
Le temps d'enfiler nos bleus
Et nous voilà tous heureux
La ï ti la la la ï ti la la ï hé

{Refrain:}

Merci patron merci patron
Quel plaisir de travailler pour vous
On est heureux comme des fous
Merci patron merci patron
Ce que vous faites ici bas
Un jour Dieu vous le rendra


Quand on pense à tout l'argent
Qu'au fin de mois on vous prend
Nous avons tous un peu honte
D'être aussi près de nos comptes.
Tout le monde à la maison
Vous adore avec passion
Vous êtes notre bon ange
Et nous chantons vos louanges
La ï ti la la la ï ti la la ï hé

{Refrain}


Mais en attendant ce jour
Pour vous prouver notre amour
Nous voulons tous vous offrir
Un peu de notre plaisir
Nous allons changer de rôle
Vous irez limer la tôle
Et nous nous occuperons
De vos ennuis de patron
La ï ti la la la ï ti la la ï hé


Nous serons patron, nous serons patron
A vous le plaisir de travailler pour nous
Vous serez heureux comme un fou
Nous serons patron, nous serons patron
Ce que vous avez fait pour nous
Nous le referons pour vous
La ï ti la la la ï ti la la ï hé





Par les Charlots (z'ont fait des trucs pas mal dans leur jeunesse !)

2 commentaires:

Alizarine a dit…

J'adore cette chanson qui fait toujours rire jaune les chefs.
J'entendais un jour un médecin expliquer qu'il trouvait ça parfaitement normal d'avoir des revenus supérieurs à ceux d'une femme de ménage car d'une il avait fait 10 ans d'études, lui, et d'autre part, son rôle dans la société était incomparablement plus important.
On est tous frères hein.

Anonyme a dit…

Ali> A voir ... Je conçois que l'on puisse avoir des salaires +/- important ... mais dans de justes proportions. Quand ton médecin dit celà, je dirais pourquoi pas. Mais tout est dans le coefficient multiplicateur. Et puis ton médecin, faudra qu'il m'explique comment va vivre sa pauvre femme de ménage qu'il paie au SMIC. Quand elle n'arrivera plus à avoir un euro de côté (vu qu'avec le smic, t'es plus endetté qu'autre chose) et donc n'arrivera plus à le payer en cas de maladie, se rappelera t'il son serment d'hippocrate et lui portera t'il assistance ???
J'en doute énormément.
De toute façon, là est le probléme. Il n'y a plus de solidarité. Plus de valeur. Ceux qui ont des salaires mirobolants ne voient pas ce qui est choquant dans ce fait (et t'expliquent en plus qu'on peut très bien vivre avec un Smic). A partir de là ... Quand les hommes politiques disent qu'en france le coût du travail est lourd, ils ne parlent pas du PDG se prenant un P'tit 30 000 €/mois (et là, c'est des petits joueurs pour certains ... ça ne représente qu'une grosse vingtaine de Smic) ... non, ils parlent du Smicard. Une fois que tu constates ça, ..., ça laisse penseur. Moi par exemple, pour louer un appartement (étant chômeur, actuellement c'est de l'ordre de l'impossible) on me demandait un salaire 4 fois supérieur au loyer. En gros, y'avait pas grand chose. Et j'étais pas au Smic.
Mais je m'emporte ... y paraît que je suis pessimiste (?)
Et oui, par définition nous sommes frères ... mais beaucoup l'ont oublié. Tiens, j'essaierai de mettre les charlots demain ... en rappelant que ça date du début des années 70 ... et que hélas ce n'est pas un phénomène nouveau ...

A +