16 décembre 2006

Stupide de moi

Y’a des jours où parfois on s’en prend dans le pif pour pas un rond. C’est comme ça. T’es là, tout content du moment présent … et pfufff … la phrase assassine, l’avis qui fâche, le jugement sûr et certain … En gros, pas le genre de truc auquel tu t’attendais. Et qui plus est si tu le prends mal.
Et puis comment réagir. Si c’est un gros (une grosse … vive l’égalité) con (conne donc … si l’on se réfère à la parenthèse précédente et que l’on souhaite effectivement son application … cf. la note d’hier !) … je pense que l’on peut s’inscrire en faux, se fâcher, se disputer avec véhémence voire se barrer tout simplement.
Mais si la personne vous ayant blessé (même si effectivement cela peut être non intentionnel) est par vous aimée, chérie, appréciée, et que sais-je d’autre (biffer les mentions inutiles) … comment faire face. Suivant le degré d’affection, de relation, on peut essayer de répondre, de contre attaquer … Mais dans mon cas, parfois … je ne peux pas. Quand j’estime (oui … ça engage mon avis … je parle égocentriquement de moi là !) que je n’ai aucune gloire à répondre, à relever, quand je pense qu’il est inutile de prolonger un débat, quand encore toucher par ce qui vient d’être dit je suis incapable de concrètement répliquer, quand enfin j’ai en face de moi quelqu’un pour qui finalement j’ai une affection ne me permettant pas d’être méchant (ça arrive … trop bon … trop con … désolé de faire partie du clan !), …, bref oui tout cela fait que parfois je ferme ma gueule, je m’enferme en moi comme un têtard … et je rumine tout seul ce sur quoi je ne suis pas d’accord.
Ce n’est peut être pas un bon calcul, mais comme l’idée de base était que j’étais trop gentil (entre autre théorème) … je n’allais pas aussi facilement basculer de l’autre côté, du côté obscur. Je ne vois pas en quoi être gentil serait une tare congénitale. Je dirais même plus. J’ai plus eu d’exemples dans ma vie qu’être gentil ne rapporte rien que l’inverse. Mais pourtant ce n’est pas demain que je changerai d’état d’esprit (50% éducation, 50% avis personnel).
Je ne dis pas qu’il ne faut pas se défendre et avaler toutes les couleuvres de la terre, …, mais il y a deux trois personnes dans ma vie envers qui je souhaiterai ne jamais être méchant, ne jamais être un horrible personnage. Même si certaines de leurs actions, pensées le mériteraient.
Et effectivement quand cela se produit, la douleur, la déception est encore plus grande. Les ravages intestinaux sont énormes. Les pleurs sont intérieurs. Alors je passe en mode maussade. Jusqu’à ce que je digère et mette cela au coffre. Sans oublier. Car je n’oublie hélas quasiment jamais. Et parfois, la somme fait que je disparais de la vie de ces personnes.

Au fond de moi, je sais que c’est un mauvais calcul. Mon amour, mon affection font que le silence reste ma seule défense. Je n’ai aucune arme (et une arme ça blesse … est-ce vraiment utile ?) afin de me battre. J’éprouve une difficulté immense à communiquer avec ces personnes. Il me manque peut être quelques pièces détachées. Un synapse ou deux qui ne fonctionne pas correctement. Que sais-je !

N’empêche qu’il y a des jours où parfois on s’en prend dans le pif pour pas un rond. La foire aux gratos. Merde !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Un bisou la ou ça fait mal.



((Putain, oui, ça tourne vite !!!))

Anonyme a dit…

Tippie> Ah ... hein qu'elle tourne trop vite c'te planète ...
J'ai beau leur dire que les pauvres bougres que nous sommes et qui vivons dessus allons chopper la gerbe éternelle ... ben ils s'en tapent le coquillard ...
Hallucinant ... Pffuuufff ... j'te jure ;-)


A +