19 décembre 2005

Steven, la cigale

Ah … ce cher Steven … le héros d’une nation (reste à savoir laquelle) toute entière …
Ce défenseur de l’opprimé, parfois de sa veuve et de son orphelin de niard … ce pourfendeur de tronches à coup de baffes, bref, ce grand philosophe des temps modernes …

Ouch, va y Steven !Il y a en nous tous un admirateur de Steven Seagal qui s’ignore … Car Steven tu peux soit l’apprécier au 1er degré (mais alors, cours vite vivre par delà l’océan sur ces vastes terres de liberté que l’on nomment Amérique), soit le vénérer au 2ième. Car c’est l’avantage du Nanard, cette possibilité d’aimer ce qui a tout pour ne pas l’être. Car comment apprécier réellement un tel personnage, joué implacablement avec humanité (Bah, ..., Steven il est humain ?) et le charisme proche de celui d’une huître (et même pas perlière). Car le gars Steven, avouons, ce n’est pas un acteur né, non ! A part le fait qu’il pratique l’Aïkido (ça aide les recherches sur le net), rien ne prédisposait ce philosophe des temps nouveaux à exercer son savoir sur grand écran. Mais pourtant ça a marché … ne me demandez pas pourquoi, même pour moi, là, ça reste une énigme. Passons sur les scénarios dignes d’une Barbara Cartland au pays des GI, de certains thèmes philosopho-mystiques environnementaux, et revenons sur Steven. Ce guerrier qui ne voudrait pas l’être, qui se bat à mains nues, raide comme le bâton de la justice (mais ne rechigne pas à une petite rafale de temps en temps, si le méchant il l’a bien cherché), voire à l’arme blanche (parfois ne dépassant pas la taille d’un canif, ou d’un opinel porte clef) … ce style à nul autre semblable … Style inébranlable malgré une surcharge pondérale sur la fin (et oui, ça fait bien longtemps qu’il ne s’est pas exprimé sur l’écran), rendant encore plus raide ce personnage ne bougeant pas d’un angström d’un film à l’autre. Si ça ce n’est pas de la persévérance, je vois pas d’exemple plus criant. Ah sacré Steven, tu méritais bien ton quart d’heure de gloire dans mon monde, tu m’as tellement fait rire. Que ton chant revienne un jour hanter mon lecteur DVD, que ton brassage d’air me fasse encore rire … God bless you … (on ne sait jamais, il faut pas trop dire de mal d’un gars d’outre atlantique, sinon la NSA va me ficher comme activiste notoire, et me balader dans un avion autour du monde en attendant que j’avoue je ne sais quel mauvais coup contre la nation des patriotes …).


Bon, allez, assez dit de bêtises comme ça pour le moment. Allez z’amis, à +, et à la prochaine.

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