30 avril 2006

Milka, oh la vache !

Une couturière répondant au nom de Milka Budimir a été condamnée à fermer son site Milka.fr et à le transférer au géant de l’Agro-alimentaire Kraft Foods.
Enfin, si mes connaissances dans le domaine (hi, hi, hi …) sont bonnes, un nom de domaine se paie. C’est ce qu’a fait le fils de Mme Budimir, qui lui a offert ce nom de domaine en 2001. Possédant deux enseignes de coutures, elle a donc monté un site au nom de ses boutiques. Alors que le tribunal juge « qu'en réservant et utilisant le nom de domaine « milka.fr » elle avait fait un emploi injustifié des marques dénominatives notoires Milka, dont la société Kraft Foods est propriétaire » (Sic !), ça me les secoue un peu.
A quand un procès fait à des parents prénommant leur enfant Mégane (je ne le conseille donc pas …) … ou autre …
M.Suchard, et par conséquent son propriétaire M. Kraft Foods, n’avait qu’à réserver le nom Milka.fr … Et ne me dites pas qu’ils ne pouvaient pas se permettre une telle dépense …

Pas de sa faute à Milka Budimir si le service juridique de Kraft Foods a oublié de réserver le nom de domaine. Et en plus c’est elle qu’on accuse. Un peu fort de cacahuètes. Ou de marc de café … ou de ce que vous voulez (essayez le pili pili … ça arrache !). Ce n’est pas juste … Alors toi, chez Kraft Foods, qui par ton incompétence a mis cette brave Milka sous les feux de la justice, je ne te félicite pas. Espérons seulement que la publicité faite sur ce procès lui profitera, et montrera combien toi, tu es petit avec ta grosse, grosse société. Je ne te salue pas.

Sur ce les z’amis, je vous laisse … y’a comme un truc qui me gène derrière le lobe des oreilles … et ça me chagrine … tu ne peux pas savoir à quel point … A plus … snif, snif !

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah Babou et sa verve en viendront peut être un jour à bout du grand méchant patronnat globalisé... peut être.

Un nom de domaine se paie, certes, mais ne justifie pas l'utilisation d'une appellation protégée par l'INPI. Une marque déposée donc, ne doit pas être utilisée dans un autre but que celui auquel elle est destinée, et encore moins quand ce but est commercial.

Souvenir d'école de commerce, quand tu nous tiens.

Anonyme a dit…

Nan> J'en prend acte ma chère ... La Dame Budimir était donc semble t'il en tort ... Pauvre d'elle ... Elle a qu'à prendre pour nom "Léa.fr" ... (oups ... celui la, j'ai été super loin pour le chercher ...)
Quant au patronnat globalisé (hein !) ... pour une fois que je ne m'en étais pris qu'à un service juridique qui m'apparaissait déficient ... Zut alors ;-) ...
Dura lex sed lex, Nah !

Anonyme a dit…

Nan'> Et puis t'es un sacrée lève tôt ... Rien que d'y penser ça me fatigue ...

Anonyme a dit…

Et je rajoute que Mme Milka Budimir n'est pas non plus "toute blanche" et Kraft Foods n'est pas le grand méchant loup de l'histoire. Je dirais même plus, la couturière, ou son conseiller, est seule responsable de son entetement au vu des propositions faites par Kraft Foods
http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2006/04/28/336-la-cour-d-appel-de-versailles-confirme-le-jugement-milka
http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2005/06/28/145-pas-de-droit-pas-de-chocolat-ou-laffaire-milkafr
Il est vrai que Kraft Foods aurait pu faire preuve d'un peu plus de diplomatie ...

Anonyme a dit…

Feuille > peut etre, mais quand on a des intérêts à défendre, ben on défend, même quand on est gros et fort... et si on faisait ça au lieu de fermer nos poires et de nous laisser écraser, ben on aurait moins de problèmes dans la vie !

Babou > c'est juste une réalité juridique... et peu importe la taille de l'entreprise en question. Sinon ben je voulais dire que tu défendais toujours la veuve et l'orphelin, mais ça aurait eu moins de portée ;o)))