4 avril 2006

The World against Babou

J’ai un sérieux problème avec le monde. Du moins mon monde. Je ne l’aime presque plus. Mais c’est lui qu’a commencé. Parce que faut pas déconner, n’ayant que lui je suis censé quoi qu’il arrive avoir une certaine affection pour lui. Mais là je sature. Pour être plus précis, je n’aime plus vraiment la société occidentale dans laquelle je vis (et non le terre en tant que monde ...). Cette société fondée sur une idéologie capitaliste me glisse entre les doigts aussi sûrement qu’une poignée de sable. Je ne m’y retrouve plus. On a donné nos âmes à un dieu perfide. Le pouvoir, l’argent, etc., …, je sais, tes défenseurs crieront à la démagogie … mais globalement toi et moi savons que j’ai raison. Au nom d’une suprématie de notre manière de vivre, nous avons exploité, pillé, tué, spolié bien des pays, des continents. Nous avons fermé honteusement les yeux parce que cela nous permettait de vivre confortablement. Mais voilà, …, notre manière de vivre n’était pas franchement idéale. Et aujourd’hui, l’édifice prend l’eau de toute part. Le simple principe d’égalité, de fraternité, base qui nous a été tant répétée, n’a jamais été appliqué. Tel un magicien tu as fait illusion, mais les ficelles de plus en plus grosses ont commencé à se voir. Aujourd’hui tout le monde les a vues. Mais beaucoup font comme si ce n’était pas le cas. La vérité est difficile à accepter. Encore plus si c’est le socle sur lequel repose nos vies. Mon monde a oublié l’être humain. Les êtes humains qui le compose. Ceux qui le font vivre. Mon monde ne voit quasiment en eux que des unités de production servant à alimenter sa fièvre. Toujours plus. Beaucoup plus. Trop. Comme dirait J-F Kahn à un Tesson ridicule (Un de ceux qui sortent le mot « Démagogie » à la moindre remise en question de notre monde), il n’est pas normal de dire à des peuples que l’économie va mal quand les profits ne cessent d’augmenter. Il n’est pas normal de leur dire qu’il faille faire des sacrifices et ne pas commencer par soi même. Je n’aime plus mon monde parce qu’il n’est plus juste. Même la justice est devenue n’importe quoi. Quand tout est fait pour que celui qui a l’argent soit protégé au détriment de celui qui bien souvent a raison, mais ne peut pas vraiment suivre financièrement (j’en sais quelque chose … rien que pour mon mini problème, le coût va se chiffrer en milliers d’euros … et encore si la partie adverse ne fait pas appel, ce qui porterait la durée à au moins 3 ans et augmenterait proportionnellement le coût de la procédure pour moi, …, d’ici là j’ai le temps de crever) … bref j’aime plus vraiment mon monde. (Et rassures toi, j’aime pas plus celui des fous de dieux, celui des illuminés du « communisme » et autres, …, qui tout comme le mien font fi des êtres humains …) … et en plus j’en ai vraiment pas d’autres … juste celui qui trotte de façon utopique dans ma tête … mais comme son nom l’indique, c’est une utopie …
Alors je suis un brin malheureux … malheureux de voir mes dirigeants n’être qu’une bande de pantins impotents … juste bon à protéger leurs places parce qu’il y fait un peu plus beau. Malheureux de voir qu’on arrive à ne plus avoir aucune solidarité. Chacun protégeant son cul. Plus personne ne s’aide de peur que l’échelon du dessus leur fasse payer. La loi du silence. L’omerta. Le propre des sociétés obscures.

Sur ce regard désabusé les z’amis, je vous laisse et à la prochaine. Ça ira mieux peut être demain.

2 commentaires:

Alizarine a dit…

On a tous ce problème là, après chacun fait un peu comme il peut pour s'en accomoder, celui-là bosse dur pour son confort en gardant la tête dans le guidon, celle-ci fume des joints pour supporter l'insupportable, celui-là encore va militer, payer sa dîme aux assoc de charité, celle-là va bloguer ;)
Tu sais, en changeant de point de vue on peur regarder exactement les mêmes choses et trouver ça formidable: je crois comme toi que le bateau prend l'eau, et ça me donne beaucoup d'espoir, plus ça va, plus les gens reviennent de tout, la mascarade électorale, le culte du travail, le respect des institutions, tout cela s'effrite doucement mais sûrement (oui très doucement, c'est vrai).
Je crois aussi que la solidarité demeurre, même si souvent on la cache au fond de soi, tout le monde fait le dos rond mais je trouve très souvent des occasions d'observer de la générosité gratuite, un peu d'innocence par-ci par-là.
Même toi pour ton affaire tu as trouvé un témoin n'est-ce pas ? ;)

Des bises ^__^

Anonyme a dit…

Ali> Un témoin ... hé, hé, hé ... des témoins tu veux dire ... mais chuttt, l'empereur et dark vador(e) ne le savent pas encore ... en plus ils viennent de remettre leur pièces ... moins pire que ce que je pensais (quoiqu'ils doivent en garder sous le coude ... du moins je l'espère pour eux ... sinon ils vont vraiment paraître pitoyables, ..., les gueux !)
N'empêche, même en cas de victoire ... je suis toujours le perdant, car je resterais viré (tu demandes pas ta réintégration dans de telles conditions), et peut être encore chômeur ...
Je suis pas vraiment pour tout casser, mais il est vrai qu'une refonte du système, de ses valeurs, de ses institutions, nous serait salutaire ... Gardons foi en l'homme (et puis vaut mieux ...) ... Bien le bonjour chez toi ... allez max, y'a trois km ;-)