Que je vous dise. Il y a fort peu, je vous faisais part d’une question existentielle qui m’intriguait au plus haut point. A savoir, qu’est-ce qui pourrait bien m’arriver comme tuile d’ici la fin de l’année 2005, ayant cette année déjà donné un lourd tribu à la loose. Je croisais les doigts, le 31 décembre approchant à grand pas …
La réponse n’allait pas tarder à me tomber (oups, vous verrez, ce n’est pas imagé du tout) sur le coin du museau (Qui je sais attire pas mal du fait de sa proéminence …) …
Mais là je le sens, vous vous dîtes que vient faire le libéralisme dans tout ce charabia ... Une seconde j’y viens. Notre société moderne, issue de feu le bloc de l’ouest (mais déjà ça, ça dépend où tu te situes … la terre ayant eu la géniale idée de prendre la forme d’une sphère) par opposition au bloc de l’est et son communisme (cette voie royale vers le socialisme que nous n’avons jamais pu voir …), a choisi pour modèle économique le capitalisme (en gros un club de Richards qui dirige une société qui leur est dévouée … Bon, ok, je résume un peu … mais pas tant que vous croyez !), qui inclut le fameux, le génialissime « Libéralisme ».
Bon, d’accord, vous ne voyez toujours pas le rapport. Zoomons encore d’un cran. Un principe du truc dont on cause, c’est que le marché (pour faire schématique, ou à titre d’exemple, prenons celui où tu fais tes courses) doit réguler tout. Ainsi, à la gestion étatique contrôlant tout, se substitue la puissance du marché qui s’autorégule (je pouffe …), pour le plus grand bonheur des populations. Ainsi le marché peut inventer des trucs méga giga cool que tu te demandes comment t’as fait pour vivre sans jusque là (et je ne parle pas de nos ancêtres) afin de te les vendre contre une juste rémunération de son effort. Il peut aussi gérer à ton avantage les divers coûts des services que tu utilises (parfois même sans le savoir). Ainsi par exemple, un OPDHLM (un office départementale des Habitation à Loyers Modérés, qui de modérés n’en ont plus que le nom !) qui naguère employait des gardiens, du personnels de nettoyages, d’entretiens, etc., pu se rendre compte, grâce au libéralisme économique, qu’il pouvait économiser sur tous ces coûts en sous traitant ces diverses tâches (bien qu’en regardant l’évolution des loyers et leurs charges, il semblerait que ce soit le contraire … mais ne contestons pas la véracité de théories émises par des gens, qui, oh !, z’ont fait grave des études pour torcher leurs amas de conneries économiques … Alors respects), fort utiles aux locataires. Ainsi, des entreprises prirent la place des dits employés que l’on pria d’aller voir monsieur Assedic. Car évidemment elles allaient faire beaucoup mieux que ce tas de fainéants. Elles allaient s’occuper de changer les ampoules, de réparer les ascenseurs, de sortir les poubelles, de tondre les pelouses, de passer un coup de serpillière, et j’arrive là où le bas blesse (du moins pour ce qui me concerne aujourd’hui) de déneiger et passer du sables salés sur le verglas.
Mais voilà, ça c’était la théorie. Car les entreprises une fois les marchés décrochés, eurent d’autres chats à fouetter. Alors le coup de serpillière quasi journalier, devint mensuel, la tournée des ampoules mensuelle, semestrielle, … Quand à la neige, rôle dévolu jadis au personnel d’entretien fût tout simplement abandonné au gardien. Encore faut t’il que ce dernier ne soit pas malade, en RTT, voire en congés tout simplement. Dans ce cas, la glace, la neige s’amasse sur les escaliers et aux abords des habitations. Quelques locataires bien attentionnés essayent bien parfois de lâcher quelques poignées de gros sel, mais est-ce vraiment leur rôle, vu que ce service leur est facturé dans leurs charges. Non.
J’en étais là dans mes réflexions, quand la nécessité d’aller ravitailler le garde manger (et à boire) à l’approche du réveillon se fit. Je m’habillais donc chaudement et sorti de l’appartement. Un fois franchi les portes du hall (impossible à ouvrir pour un petit vieux tellement elles sont lourdes) me voilà en haut des escaliers (je me demande pourquoi l’entrée de nos immeubles n’est jamais à hauteur du sol …). J’avise qu’il tombe une vilaine neige fondue, qui au contact du sol se transforme en une jolie glace … si, même qu’elle brille et qu’on se voit dedans. Les marches de l’escalier n’échappent pas à la règle. Et pas de gardien (l’est parti en vacances depuis deux semaines …) pour nettoyer et dégager cette merde. Je m’avance d’un pas lent sur cette patinoire. Hélas, à trois marches du bas (sur une dizaine) voilà qu’ayant une jambe en l’air afin de la faire descendre sur le cran du dessous, ma jambe encore en contact avec le sol se fait la malle. Pas la peine de te faire un dessin, je me suis lamentablement vautré sur le cul (par chance ma tête n’a pas heurté le haut des marches). Immédiatement une douleur irradie mon coccyx. Et moi qui n’ai pas encore fait mes emplettes pour demain soir. Je laisse quelques secondes se passer, le temps que cette douleur de chien s’atténue, puis me remet sur mon séant. Au bout de quelques mètres à marcher comme sur des oeufs, je me dis que merde j’ai du m’abîmer le postérieur, parce que la douleur reste. Ça fait maintenant quelques heures, et j’ai toujours aussi mal au fondement. Alors je dis enculé d’OPDHLM et ta gestion pourrie, …, enfin, je dis surtout enculé de libéralisme économique à la con. Tu régule mon cul (c’est la cas de le dire, non !) ouais …
Sur ce les z’amis, si une bonne âme charitable se sent l’âme d’une masseuse, j’ai une zone douloureuse à soigner. En attendant la prochaine catastrophe (reste encore demain … touchons du bois …), je vous dis à +.
La réponse n’allait pas tarder à me tomber (oups, vous verrez, ce n’est pas imagé du tout) sur le coin du museau (Qui je sais attire pas mal du fait de sa proéminence …) …
Mais là je le sens, vous vous dîtes que vient faire le libéralisme dans tout ce charabia ... Une seconde j’y viens. Notre société moderne, issue de feu le bloc de l’ouest (mais déjà ça, ça dépend où tu te situes … la terre ayant eu la géniale idée de prendre la forme d’une sphère) par opposition au bloc de l’est et son communisme (cette voie royale vers le socialisme que nous n’avons jamais pu voir …), a choisi pour modèle économique le capitalisme (en gros un club de Richards qui dirige une société qui leur est dévouée … Bon, ok, je résume un peu … mais pas tant que vous croyez !), qui inclut le fameux, le génialissime « Libéralisme ».
Bon, d’accord, vous ne voyez toujours pas le rapport. Zoomons encore d’un cran. Un principe du truc dont on cause, c’est que le marché (pour faire schématique, ou à titre d’exemple, prenons celui où tu fais tes courses) doit réguler tout. Ainsi, à la gestion étatique contrôlant tout, se substitue la puissance du marché qui s’autorégule (je pouffe …), pour le plus grand bonheur des populations. Ainsi le marché peut inventer des trucs méga giga cool que tu te demandes comment t’as fait pour vivre sans jusque là (et je ne parle pas de nos ancêtres) afin de te les vendre contre une juste rémunération de son effort. Il peut aussi gérer à ton avantage les divers coûts des services que tu utilises (parfois même sans le savoir). Ainsi par exemple, un OPDHLM (un office départementale des Habitation à Loyers Modérés, qui de modérés n’en ont plus que le nom !) qui naguère employait des gardiens, du personnels de nettoyages, d’entretiens, etc., pu se rendre compte, grâce au libéralisme économique, qu’il pouvait économiser sur tous ces coûts en sous traitant ces diverses tâches (bien qu’en regardant l’évolution des loyers et leurs charges, il semblerait que ce soit le contraire … mais ne contestons pas la véracité de théories émises par des gens, qui, oh !, z’ont fait grave des études pour torcher leurs amas de conneries économiques … Alors respects), fort utiles aux locataires. Ainsi, des entreprises prirent la place des dits employés que l’on pria d’aller voir monsieur Assedic. Car évidemment elles allaient faire beaucoup mieux que ce tas de fainéants. Elles allaient s’occuper de changer les ampoules, de réparer les ascenseurs, de sortir les poubelles, de tondre les pelouses, de passer un coup de serpillière, et j’arrive là où le bas blesse (du moins pour ce qui me concerne aujourd’hui) de déneiger et passer du sables salés sur le verglas.
Mais voilà, ça c’était la théorie. Car les entreprises une fois les marchés décrochés, eurent d’autres chats à fouetter. Alors le coup de serpillière quasi journalier, devint mensuel, la tournée des ampoules mensuelle, semestrielle, … Quand à la neige, rôle dévolu jadis au personnel d’entretien fût tout simplement abandonné au gardien. Encore faut t’il que ce dernier ne soit pas malade, en RTT, voire en congés tout simplement. Dans ce cas, la glace, la neige s’amasse sur les escaliers et aux abords des habitations. Quelques locataires bien attentionnés essayent bien parfois de lâcher quelques poignées de gros sel, mais est-ce vraiment leur rôle, vu que ce service leur est facturé dans leurs charges. Non.
J’en étais là dans mes réflexions, quand la nécessité d’aller ravitailler le garde manger (et à boire) à l’approche du réveillon se fit. Je m’habillais donc chaudement et sorti de l’appartement. Un fois franchi les portes du hall (impossible à ouvrir pour un petit vieux tellement elles sont lourdes) me voilà en haut des escaliers (je me demande pourquoi l’entrée de nos immeubles n’est jamais à hauteur du sol …). J’avise qu’il tombe une vilaine neige fondue, qui au contact du sol se transforme en une jolie glace … si, même qu’elle brille et qu’on se voit dedans. Les marches de l’escalier n’échappent pas à la règle. Et pas de gardien (l’est parti en vacances depuis deux semaines …) pour nettoyer et dégager cette merde. Je m’avance d’un pas lent sur cette patinoire. Hélas, à trois marches du bas (sur une dizaine) voilà qu’ayant une jambe en l’air afin de la faire descendre sur le cran du dessous, ma jambe encore en contact avec le sol se fait la malle. Pas la peine de te faire un dessin, je me suis lamentablement vautré sur le cul (par chance ma tête n’a pas heurté le haut des marches). Immédiatement une douleur irradie mon coccyx. Et moi qui n’ai pas encore fait mes emplettes pour demain soir. Je laisse quelques secondes se passer, le temps que cette douleur de chien s’atténue, puis me remet sur mon séant. Au bout de quelques mètres à marcher comme sur des oeufs, je me dis que merde j’ai du m’abîmer le postérieur, parce que la douleur reste. Ça fait maintenant quelques heures, et j’ai toujours aussi mal au fondement. Alors je dis enculé d’OPDHLM et ta gestion pourrie, …, enfin, je dis surtout enculé de libéralisme économique à la con. Tu régule mon cul (c’est la cas de le dire, non !) ouais …
Sur ce les z’amis, si une bonne âme charitable se sent l’âme d’une masseuse, j’ai une zone douloureuse à soigner. En attendant la prochaine catastrophe (reste encore demain … touchons du bois …), je vous dis à +.
3 commentaires:
Particulièrement inspiré ce soir :p
Je ne sais pas si ça te réconforte mais ça fait beaucoup rire, tes malheurs :p
ben c'est que je suis masseuse , mais ça fait un peu loin maleureusement , ça aurait été avec grand plaisir...tu me rappele jugnot dans les Bronzés font du ski quand il glisse 3 fois de suite en descendant les marchesb héhé bonne année quand meme
Ali> On dit que les artistes ('tain comment je me la pête grave moi !!!) crée dans la douleur ... Bien qu'en temps normal j'eusse répondu "mon cul", il est évident que là, je ne peux que confirmer (et ça m'fait chier ...) :o)
India> Merci pour ta proposition de massage qui ... Oh, hélas ... ne peut être accepté ... tu habites trop loin du neuf deux ...
Bon, va pour jugnot ... (je tiens à préciser que je ne porte pas de moustache et suis plus grand ... Par contre, j'suis moins riche et célèbre ... et qu'une fois, étant encore un jeune con, nous lui avons fait une bonne blague ... je vous raconterais p't'être un jour) ... Et pourquoi pas pierre Richard, tant qu'on y est !
Tippie> Tant que le coeur y est ...
Et oui encore un ... Et pour conjurer le sort, le 1er janvier je me terre au fond de mon lit pour qu'il ne m'arrive rien ... je voudrais pas mal débuter 2006, tu comprends ... (mouarff, mouarff comme tu dirais) non !
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