7 octobre 2005

Chelou

"Depuis près de huit jours, le train roulait sous une pluie torrentielle. Puis, sur la ligne noire de l'horizon, apparut soudain, tel un doigt blanc pointé vers les nuages, un pic enneigé, déchiqueté et nu, qui gardait dans ses crevasses glacées les cadavres autrefois tièdes de maints hommes audacieux, ainsi que celui d'une pauvre folle se prenant pour un saint-bernard et qui, déséquilibrée par le poids de son tonnelet de rhum, avait roulé à son tour dans l'abîme."

Whaouh ... voilà comment commence le nouveau bouquin que je suis en train de lire. Méga chelou ... et je vous mets pas la suite, ..., ça part dans le n'importe quoi tout de suite. Diantre, j'ai pris ce livre car j'avais bien aimé les précédents (hum, du moins ceux que j'ai lu) du même auteur (auteuse ... si l'on féminise) ... Mais là, on va bien voir ce que ça va donner ... car le style à l'air bien, bien différent ... Vais-je réussir à le finir ... Lançons les paris ...

Bon, essayons de concevoir une brêve explication à ce début :

Alors, bon moi c'est pas que ça n'a pas l'air supra cool, mais 8 jours dans un train, ..., merde ... il a quand même l'air un brin longuet (Gérard pour les intimes) le voyage ... en plus 8 jours de pluie ... Vous me direz, autant être à l'abri dans ce train ... c'est pas faux. Ensuite, l'horizon c'est plutôt une ligne bleu ... mais là, c'est surement du côté de Gotham city ... c'est noir. Ensuite le fameux sommet, qui tout de suite apparaît antipathique (plus c'est pas permis) ... Et puis super morbide cette histoire de cadavres plein partout ... avec pour ponpon, le cadavre d'une folle qui se serait pris pour un chien avec un tonnelet de rhum autour du cou (faut les soigner ces gens là ... ils courrent à leur perte) ... 'tain, moi, comment j'te l'vide dès le départ ...

Voilà à peu près ce que je peux dire sur ce début ...
C'est pas CHELOU ça, hein !

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