6 octobre 2005

En manque

Parfois je me sens un brin isolé … notamment depuis mon licenciement …
Je ne sais pas comment exprimer cela, mais je ressens comme un manque …
C’est vrai, si on regarde clairement la situation, le milieu professionnel représente une bonne partie de nos vie (hélas) … et tisse grandement notre réseau social … Ainsi, en cas de perte d’emploi brutale, il peut arriver de perdre un grande partie de ce réseau … Voire des cas extrêmes comme votre serviteur ici présent, qui arrive jusqu’à sentir un manque profond. Ce n’est pas la mort, mais cela constitue quand même une problématique dans laquelle parfois je me laisse aller … Rendez vous compte … Des gens que j’aimais vraiment, que je voyais tous les jours, avec lesquels je plaisantais, je discutais, je riais, …, et qu’au final, je n’ai vu que trois à quatre fois en six mois … ça peut quand même créer un manque, non !
En plus d’une nature réservée (et je suis gentil avec moi) j’ai du mal à reprendre contact avec elles fréquemment … Une espèce d’impression que loin des yeux, loin du cœur … Je ne sais pas … je fais fausse route (assurément), mais je n’arrive pas à dépasser ce stade … Pourtant ces personnes me manque … ça me rappelle qu’il y a toujours quelqu’un à qui l’on pense (m'ouais j'ai écrit un truc dans l'genre ... une fois) … et pour moi, ces personnes font parties de celles là … Et tous les jours j’ai une pensée pour elles … Comment vont t’elles, comment vivent t’elles, enfin se demander en général ce que l’on savait tous les jours avant …
Alors, oui aujourd’hui Pilar, Nathalie, Paule, Jean-Marc, Aline, Fabrice, Saïda (à un degré moindre …), Virginie, Philippe … (et d’autres … par contre y’en a quelque uns qui peuvent brûler en enfer, je m’en tape royalement …) sachez que je pense à vous fortement, et j’espère au plus profond de moi, que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes (même si cela est fort peu probable).

En attendant un jour de les revoir, je vous laisse les z’amis.





PS : Spécial gros bisous à Nath et son maudit téléphone (Grrr encore occupé … j’suis maudit) … nos pseudo engueulades me manquent aussi …

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je te comprends tout à fait. Je ne suis que depuis 2 jours en arrêt maladie, et tout mon monde me manque beaucoup. Pas le côté boulot comme tu dis, mais mes collègues. Enfin, à qqc de particulier près que mes collègues français (mon seul et unique devrais je dire), je m'en tape royalement, mais tous mes allemands me manquent grave. D'autant que je réfléchis pour changer de société... Dur. Maintenant, téléphone, mail, pigeon voyageur, ciné, etc. Toujours qqc a faire pour rester en contact. Essaie. Et pas de mais.

Babou a dit…

MMMAAAAIIIISSSSSSSSSS ... Alors ... qu'est ce que tu vas me faire ? :-) (je me gausse)
Ah, me reste quand même le pigeon voyageur ... 'tain, fait chier (c'est la cas de le dire) ... vont polluer tout l'appart avec leur fiente radioactive ces merdes là ... Eh, mais ça existe p't'être en loc ... espoir ...

Bon, à plus. (ah non, encore des trucs à dire) Pour ton problème à toi personnel de ta personne toi même, ..., je dirais cassos ... Rarement vu une direction récompenser ces bons éléments ... (la tendance serait même inversement proportionnelle à la compétence ...) ... M'enfin, ce n'est qu'un avis, issu d'un p'tit individu aigri depuis peu par le monde du travail ... et qui a tendance à généraliser (même s'il n'a pas tort) un peu sur les bords ...
Que les dieux de la guerison soient avec toi (car plus y'a dieux, plus on rit ... Je dis même que chacun devrait avoir son dieu perso ... comme ça, l'humanité n'existerait plus en 5 minutes ... Euh, finalement pas terrible comme idée ... Pas de dieu alors !!! ... à approfondir ...) et que l'énergie de 100 barres d'omovaltine te pénétre (là, c'est une spéciale dédicace à ton esprit retord ... J'en connais un qui va morfler ... l'a intérêt à en bouffer de la barre ... hi, hi, hi ...)

Bon, vraiment à plus.