18 août 2005

Nimbus Ier (Episode 3)


Résumé des épisodes précédents :

Au comté orangien (non ce n’est pas une nouvelle marque de frometon, bande d’avortons …) la vie n’était pas paisible du tout. Déjà non content de subir le joug de leur roi (et oui, le titre de comte, il trouvait ça un peu limite le gars) Nimbus Ier (d’ailleurs tel un Napoléon de bas étages, voire de sous sols, ce brave troll par la taille, espérait bien un jour se faire nommer empereur), ces derniers devaient en plus subir la vilenie et la folie totale de la favorite en chef, j’ai nommé cette bête d’élise. Cette dernière inventant au moindre mot, les complots les plus hallucinatoires les uns que les autres. Sa dernière phobie en date, venait d’une de ses servantes. Dans les recoins les plus obscures, cette bête d’élise en avait conclu qu’elle était le mal incarné (ferait mieux de balayer la merde qu’elle a devant sa porte, …, m’enfin c’est juste un conseil). Accompagnée de sa fidèle âme damné Jésusas$ (elle venait de se faire rebaptiser ainsi, son ancien nom, Jésustévé, n’étant semble t’il plus à son goût) elle avait tenu conseil à la taverne du vieil écossais Maquedo. Nous les retrouvons entre deux frites et une lapée (je dis bien lapée … et non lampée) de Colle cocu, la boisson à base d’herbes importées du duché voisin.



- Je vais lui faire avaler son bulletin de naissance à cette roturière de merde. Pour qui se prend t’elle ?
- Calme toi, tu vas finir par avaler de travers …
- T’inquiètes, si j’avale de travers, c’est qu’elle aura comploter avec ce maudit tavernier …
- Tu veux que j’enquête …
- Inutile, c’est déjà fait, …, j’lui ai mis notre cabinet de détective sur le dos …
- Ah bon, tu me rassures, …, j’ai faillit ne pas finir mon sandwich et mes frites …



Et ainsi allaient les réunions de brainstorming (quotidienne en plus) pour les 2 de QI (1 pour chacune des participantes). Rien de transcendants. Et pourtant. Les deux compères, malgré une incompétence notoire (elles ont eue 100% à leur dernier test d’incapacité) avaient le pouvoir de pourrir la vie de leurs concitoyens.
De retour au château, la vilaine servante fût convoquée dans l’aile nord, afin de se faire signifier le mécontentement grandissant de sa supérieure, donc de cette bête d’élise. Elle commença (doucement, ce n’était qu’un premier contact) par lui demander de devenir beaucoup plus conciliante, et voir si un autre métier ne l’intéresserait pas davantage (Mais de quel nature … Hum, magnifique jeu de mots, maître Capello). Le message était clair. Du moins aussi clair que puisse le faire un esprit dérangé au plus haut point. D’ailleurs si l’on devait faire un comparatif, je dirais que l’esprit de cette bête d’élise s’apparenterait à de la Nitroglycérine … Ne surtout pas jouez à l’orangina avec elle … Quoique … Mais de loin alors …
M’enfin pour résumer, ça puait la futur séparation. Restait la manière à trouver : Douce ou Brute ?
Connaissant la vipère, …, l’horizon n’était vraiment pas dégagé.
Pendant ce temps, Nimbus Ier, peu soucieux du bas peuple (la barbe, se disait t’il, je les jetterai tous au cachot s’il ne m’était utile à travailler pour mon compte …) convoquait les grands du royaumes afin d’ourdir un plan pour annexer le duché voisin, le duché des Verdiens. En effet les caisses de son royaume ne se remplissaient pas assez vite à son goût (même si ce dernier était à chier …). Il fallait donc s’engager dans l’expansion économique. Mais, il lui fallait l’appui des pères du comté. Ces derniers, face aux perspectives des retombées financières, lui laissèrent les mains libres. Nimbus était content de lui. Il se mit tout de suite en branle (pour ça, il avait une bonne branleuse … officielle, tout et tout, …, avec des papiers en règle, hein ! …, son bras droit en quelque sorte) et convoqua ses vassaux les plus gradés dans son château de campagne. Vu que l’été approchait, il décida de les convoquer dès début septembre. Le plan de bataille y serait arrêté là. En attendant cela lui permettrait au passage de faire plaisir à sa favorite préférée qui avait constaté, suite à la montée des cours des herbes entrant dans le colle cocu (et pas ailleurs !!!), une augmentation substantielle de la dite boisson, ne lui permettant plus de manger à la taverne sans dépasser son coupon restaurant journalier (En plus du remboursement sur fiches octroyé par Nimbus Ier, son héros). Il convoqua donc cette dernière. Il lui annonça qu’il lui donnait la mission, une fois le duché verdien conquit, de mettre les cultures d’herbes entrant dans le Colle cocu comme cultures à mettre sous tutelle du comté Orangien, et dont la production devait à 100% revenir dans les fermes de stockage du comté Orangien. Cette bête d’élise ne se sentait plus. Toute à sa joie, elle alla directement voir son âme damné, Jésusas$ afin de lui annoncer la bonne nouvelle. Pas sur que les plans de bataille de septembre ne soient pas dévoilés avant d’avoir même été décidés. Putain, la société moderne va trop vite.
En attendant, cette bête d’élise avait encore des méfaits à commettre. Il lui fallait à tout prix se séparer de cette servante bien plus qu’embêtante. Mais il lui fallait dans le même temps pourrir la vie de deux ou trois autres personnes (plus est au delà de son peu de capacité intellectuelle … elle peut plus, mais là il s’agit de sa bêtise … c’est à l’insu de son plein gré, ça compte pas) afin d’assouvir sa soif de pouvoir. Car bizarrement, malgré son peu de neurones, cette bête d’élise par un processus instinctif (et parfois bien humain) s’était rapidement rendu compte qu’elle ne pouvait lutter avec beaucoup de monde et que seul le fait de pourrir la vie d’autre personne pouvait lui procurer une sensation (quoique totalement fausse et illusoire) de supériorité.
Elle décida soudainement de virer sa servante sous un prétexte fallacieux (encore un … mais on n’est plus à ça prêt) et de s’attaquer à sa dame de compagnie. Cette dernière, maman peu de temps auparavant, c’était absentée du royaume pour aller présenter son enfant à des cousins du duché voisin. Ce qui eu le don d’énerver cette bête d’élise. Avait t’on idée de faire des enfants. En faisait t’elle, elle ? Non, …, ben alors ! Ce qu’elle ne faisait pas, nul autre en avait le droit. Sauf son roi chéri, Nimbus Ier, …, lui il avait le droit.

Pendant ce temps, dans le duché voisin, les deux vassaux expulsés précédemment, fignolaient les derniers points de leur vengeance. Grâce aux complicités et aux amis qu’ils avaient gardés au comté orangien, ils avaient ouïe dire que Nimbus Ier avait des vues sur le duché. Ils s’apprêtaient à aller demander audience à l’empereur, afin de voir s’il voyait d’un bon œil les pratiques du roi Nimbus Ier. Et il n’était pas sur que ce dernier les voit d’un bon œil. Notamment l’annexion d’un duché sous protectorat de l’empire. Et dans un deuxième temps, sur la façon de régner de Nimbus Ier. Car lorsque l’autonomie avait été accordée au comté, des accords afin de préserver l’unité de l’empire avaient été signées. Accords sur lesquels Nimbus Ier s’était royalement assis.

Le calme trompeur de l’été s’était insidieusement insinué sur les terres du comté, mais des deux cotés de la frontière on préparait ses armes. Cette bête d’élise allait t’elle finir par implosé de médiocrité. Nimbus Ier allait t’il attaquer rapidement le duché. Les vassaux seraient t’ils en mesures de contrer et de faire chuter Nimbus Ier. Nous le saurons bientôt.


(A suivre)


PS : Toute ressemblance avec des personnages ayant existé est totalement (mais alors totalement) fortuite … (A bon, ils sont huit dans le fort !!!)

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Et merci pour le lien ;o)

Anonyme a dit…

> Nan' : Bah, de rien ... C'était d'une, pour faire un jeu de mots pourri avec "Cheese Nan'" (spéciale dédicace aux restos indiens), et de deuz, ..., ben ça me fait plaisir ... et quand y'a du plaisir faut partager ... Bon là si j'en fait trop ... faut pas me le dire ... merci ...

A +

Anonyme a dit…

Et moi qui ai po osé demander parce que j'ai rien compris à ta blague... mais en même temps, j'ai toujours rien compris... mais ca vaut tout de meme un sourire !

Anonyme a dit…

> nan' : Pour faire simple : pour les photos on dit "cheese" pour obtenir un sourire (soit disant ...), tu obtiens donc un cheese nan (pain au fromage indien, délicieux au possible, ..., je le jure ...) ... voilà, le subtil jeu de mot ... Tout pourri quoi ... (euh je sais pas si tu as vu, si tu laisses ta souris sur le lien, t'as la solution ... parfois ...)

Anonyme a dit…

pour les photo, ca va, mon neurone avait pipé... c'est le cheese nan que je ne connaissais po... vais m endormir moins bete.

Anonyme a dit…

Dès 11 H 30 du mat ... te rendormir !!!
Non ...
Enfin, la prochaine fois que tu vas chez l'indien, pense à prendre un cheese nan ... Toutes mes amies (oui, du sexe féminin ...) en rafolent et se demneraient pour en manger (va savoir, c'est délicieux certes, mais quand même)!!!

Babou a dit…

Oups, damneraient ... ingrat de doigts impotents !

Anonyme a dit…

la prochaine fois que je me fais un indien, je mangerais pas, je te promets ;o)))

Anonyme a dit…

Gourgandine un jour, gourgandine toujours !!!
C'est du propre ça m'dame ... Et que va dire M. Propre (bon s'arracher les cheveux pourra pas, ça, c'est déjà sur ...), hein !
Tu vas mériter ta fessée, mais quelqu'chose me dit que tu chercherais un peu ... On en revient à la gourgandine ... On tourne en rond ... Bref, on se mord la queue ;-)